Loire-Atlantique : leur maison en construction doit être démolie, ils…

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Leur projet de maison près de Guérande (Loire-Atlantique) tourne au cauchemar. Le tribunal a ordonné sa démolition et a condamné le constructeur qui fait appel de la décision.

C’est une œuvre qui s’effondre, au propre comme au figuré. En septembre 2022, Julien et sa famille devraient recevoir leur maison à Assérac, petite commune de l’île de Guérande (Loire-Atlantique).

Mais leur hangar en construction doit être démoli. Il y a eu une bagarre entre le couple et le constructeur.

« On avait confiance »

Julien a du mal à contenir ses émotions et sa colère. Il regarda sa maison inachevée et pleura sa nouvelle vie.

Nous voulions rester ici en silence.

C’est pourtant un bon début. « Nous étions confiants. Atrège nous a déjà construit une maison. Plus tard, nous avons appris que l’entreprise avait été rachetée », raconte Julien.

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« Là, c’était trop »

A Assérac, le chantier a débuté le 9 septembre 2021. Rapidement, le propriétaire suivant s’est inquiété.

À toutes les étapes de la construction, il y a eu des problèmes. La crise est arrivée quand on a vu les maçons construire la charpente là-bas ! Là, c’était trop.

Le couple demande l’arrêt du chantier

En janvier 2022, le couple envoie une mise en demeure à Atrège pour stopper le projet. En février, il a demandé une expérience professionnelle qui se passait tout de suite. L’expert mandaté par les futurs propriétaires a conclu que « la démolition complète de la maison est inéluctable ».

Une longue liste de désordres

Au total, l’expert a relevé plusieurs points, dont « le manque d’exécution de la maçonnerie, le non-respect de la structure de la charpente, du bâtiment aux réglementations parasismiques ».

Le rapport d’expert, commandé par le constructeur, était également critique, mais ne commentait pas la nécessité de la démolition. Atrège contactera une société de conseil pour résoudre les problèmes et donc poursuivre le projet, considérant qu’ils ont résolu les problèmes.

Quid de la garantie de livraison ?

Aux problèmes s’ajoutent le non-respect des documents de garantie de livraison. Le constructeur plaide la bonne foi, indiquant qu’il a fait appel à un tiers pour contacter la compagnie d’assurance, niant avoir sciemment présenté une garantie invalide.

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Le tribunal ordonne la démolition

L’affaire se poursuit devant le tribunal.

Le constructeur comptait sur notre fatigue, mais nous n’avons pas baissé les bras.

L’audience, prévue le 2 juin 2022, a été reportée au 1er septembre 2022, qui était prévue le 20 octobre 2022.

Le tribunal de Saint-Nazaire a ordonné la résolution du contrat faute de garantie de livraison de la marchandise, et condamné le propriétaire de l’immeuble à restituer la quote-part, à payer, à titre de perte d’argent, l’équivalent de 18 mois ‘ loyer, indemnité et intérêts compensatoires aux non-propriétaires. – perte financière. Il a également ordonné, après l’incohérence du contrat, la démolition de la maison, estimant que « le nombre de conflits, de la fondation à la fondation et malgré les mesures correctives recommandées par le bureau d’études, ne donne pas et l’occasion d’envisager la préservation du bâtiment tel qu’il est.

La démolition doit être une entreprise sans Atrège, mais prise en charge financière par l’intermédiaire du constructeur qui peut récupérer son bien, après avoir reçu « par lettre recommandée » l’accord des propriétaires.

Atrège fait appel

Atrège a fait appel de la décision, estimant les prétentions du couple « inacceptables » et « sans fondement ». Elle a également arrêté le président de la première cour d’appel qui a demandé un référé pour statuer sur la décision. Il a été annulé le 14 décembre 2022.

Contactée, l’entreprise, présente à Guérande depuis près de 30 ans, nous a indiqué ne pas vouloir s’exprimer, invoquant la procédure d’appel. Ce n’est pas surprenant.

A ce jour, la maison est toujours debout, le couple n’a pas été indemnisé et tout l’argent dépensé n’a pas été récupéré. Maintenant, leur avocat veut annuler l’affaire. Évidemment, si l’entreprise ne se conforme pas à la décision, l’affaire peut être rejetée. Une audience à ce sujet est prévue le 14 mars 2023.

« Tourner la page »

« Nous avons une maison que nous ne pouvons pas démolir, Atrège ne paie pas, et nous ne pouvons pas l’habiter puisqu’elle est inhabitable », Julien qui n’est intéressé que : « tournez la page. Mais aurons-nous les moyens financiers et l’énergie pour commencer ? un nouveau projet ?

Le lundi 16 janvier 2023, constatant que le barillet de la porte de service a été remplacé, la marchandise, laissée sur place, partiellement enlevée. « Je ne peux pas entrer dans ma maison ! » « . Des gendarmes, ont-ils prévenu, se sont rendus sur les lieux.

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