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Le Lourdais Pierre Courade a signé avec son ami « Adios los Bibaros », un livre qui raconte leur voyage autour du monde et donne des conseils à ceux qui veulent vivre la même expérience.
Tout lâcher et partir en tour du monde. Qui ne rêve pas ? Car « tout le monde peut le faire », que Pierre Courade, du Lourdais et son ami Matthieu Lamarre ont signé « Adios los Bibaros », un livre écrit au retour d’un voyage de plus d’un an dans quatorze pays. C’est donc « à la fois un carnet de voyage avec des histoires » et « des conseils que tout le monde peut prendre » ont présenté les deux hommes.
L’Inde, la lessiveuse
Des conseils qu’ils ont mûri avec leur expérience. « Il ne devrait plus y avoir d’obstacles, a déclaré Pierre Courade. Faire le tour du monde est un défi en soi, on quitte la maison derrière soi, il y a des barrières linguistiques, de la nourriture, des transports, du sommeil… » C’est ce qu’il voulait. Cependant, afin de visiter les lieux où le journaliste Tintin, qui était fan de lui, a fait une enquête, il s’est retrouvé. L’histoire a donné son titre au livre. Los Bibaros sont un peuple appelé les « oreilles cassées », qui vivent du côté hostile du Yucatan. Mais cela ne l’a pas découragée. Le journaliste et aujourd’hui rédacteur en chef de « C à dire » est allé à la rencontre des Lacandons, le peuple mexicain qui a inspiré Hergé. « On a vite tourné les talons », s’amuse celui qui à l’époque avait très peur des gens qui ne faisaient pas crédit à leur ventre.
« Quel que soit l’âge, c’est possible », estime celui qui a rencontré pendant sa retraite, des étudiants, des trentenaires, des familles, « tout revenu ». Il a économisé suffisamment d’argent pour gagner 1 000 € par mois pour vivre, car il ne voulait pas travailler pendant cette tournée mondiale. Mais d’autres le font.
« Adaptation » fait partie des mots à éviter durant l’aventure. Ce couple l’a vite compris en Inde, un pays que Pierre Courade qualifiait de « vêtement ». « On nous demande là 24 heures sur 24, se souvient-il, le bruit, les gens qui sont très contents de voir des occidentaux qui veulent un selfie ou de toucher leur enfant parce que ça porte bonheur, toutes ces couleurs, ces odeurs. Ce goût.. . »
« On a toujours une petite peur, qui est de revenir, avant même de partir », a-t-il demandé. La question du retour au travail se pose. Mais leur départ a été bien accueilli. Son contrat était terminé pour la saison et BFM a proposé de partir. « Ils ont bien pris la nouvelle, parcourir le monde est un rêve pour beaucoup de gens. » La situation était similaire avec sa femme.