« Nous voulons conserver son caractère portuaire et industriel au GPMM »
Il précise que le dossier avance bien puisque les ferries pourront y accéder dès l’été 2023. Quant à la croisière (avec un budget de 12 à 18 milliards d’euros), le défi lancé par le GPMM sera relevé en 2025.
Autres dossiers sur lesquels le port de Marseille fait les poches à propos du verdissement, du traitement des eaux usées de la réparation navale (15 millions d’euros) et de l’éolien offshore. Ce dernier projet, intitulé Provence Grand Large, d’un coût de 4 millions d’euros, prévoit trois éoliennes.
A l’ouest, Hervé Martel annonce la conversion de Fos4XL à l’éolien flottant. « Nous sommes dans les starting-blocks », ajoute-t-il.
« Le port doit devenir un acteur du verdissement »
Le nouveau Président du Conseil de Surveillance, Christophe Castaner, a expliqué : « Nous sommes à un moment crucial. La décarbonation relève de la responsabilité du port. Selon lui, « l’électrification du quai lui a permis d’être à la pointe ». Autre dossier où le port de Marseille est précurseur : le GNL.
Selon l’ancien ministre de l’Intérieur, deux acteurs marseillais ont contribué à la transformation de l’image du port : CMA CGM, qui construit progressivement une flotte conforme à la réglementation internationale, et Corsica Linea, qui vient d’être baptisée « A Galeotta « , son ro-pax emblématique Il salue le virage vers le ravitaillement à Fos.
Aucune information n’a été donnée sur l’axe Rhône-Saône, une orientation stratégique du port de Marseille-Fos souhaitée par Emmanuel Macron. Mais on a pu comprendre l’attachement de l’ancien ministre à ce dossier.
Concernant le report modal, il s’est dit satisfait que la route recule au profit du fer en 2022. Le nombre de conteneurs transportés par rail s’est élevé à 230 000 EVP, tandis que la route est restée inférieure à 80 %. « Nous avons encore une marge de progression », a lancé Christophe Castaner.
Sur un plan plus stratégique pour toutes les cymbales, il a voulu rassurer ceux qui s’interrogent encore sur la vocation des deux cymbales. « Nous souhaitons préserver le caractère portuaire et industriel du Port de Marseille qui reste une opportunité historique pour le territoire.
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