Médecin rémunéré : Carole Delta visite le centre de Ste Croix Volvestre en Ariège – La Gazette Ariégeoise

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Ouvert depuis le 1er juillet, le centre de santé Sainte-Croix-Volvestre est la première structure de ce type créée en Occitanie. Destinés à combler le vide en médecins généralistes, mais aussi en professionnels de santé dans les déserts médicaux, ces lieux qui dispensent « la santé pendant un quart d’heure », comme l’appelle la présidente de la Région Occitanie Carole Delga, répondent à la première préoccupation des citoyens : accès aux soins.

Une volonté affichée publiquement lors de la campagne pour les élections régionales de 2021, le centre cruxéen est la première pierre d’un édifice appelé, avec le soutien des conseils départementaux et des collectivités territoriales concernées, à être généré en Occitanie dans les – mois à venir près de 70 centres de santé occupés par 200 médecins généralistes salariés de la Région dans le cadre du programme « Ma Santé, Ma Région ».

Il s’agit de la mise en place d’un véritable service public de santé innovant, « Ma santé, Ma Région » est un partenariat étroit entre institutionnels et privés, à l’image du centre de Sainte-Croix-Volvestre, visité jeudi 11 août par Carole Delga. Il est accompagné du médecin urgentiste et vice-président de la Région chargé de la santé Vincent Bounes, des élus régionaux Ariège Isabelle Piquemal et Kamel Chibli, de la présidente du Conseil départemental Christine Téqui et de la conseillère Nathalie Auriac, de la présidente de la communauté de communes Couserans-Pyrénées Jean-Noël Vigneau et de la vice-présidente chargée de la santé Jocelyne Fert, du médecin Michel Pichan, conseiller départemental du canton et vice-président des intercommunalités, et de Jean Doussain, maire de Sainte -Croix -Volvestre, que le Président de Région est venu rencontrer les médecins et professionnels de santé.

L’occasion d’échanger longuement avec les docteurs Béranger Irondelle, Nicolas Vojinovitch et Leila Cousseau.

Le choix délibéré de venir à Volvestre

Après s’être retrouvée sans médecin généraliste référé à partir du 17 décembre 2021 et le départ à la retraite du docteur Yvan Grimault, la capitale cantonale a non seulement retrouvé une offre de soins mais, mieux encore, elle s’est renforcée. Équipé de 10 blocs opératoires, le centre de santé de Sainte-Croix propose 3 cabinets médicaux et un cabinet de kinésithérapie avec 3 espaces de travail. De plus, il y a une équipe d’infirmiers libéraux composée pour ces premières semaines de deux professionnels. Enfin, atout non négligeable, le centre dispose d’une petite salle pour les soins d’urgence. « C’est un plus indéniable pour nous, reconnaît le Dr Irondelle, cette salle nous permet de réaliser des interventions légères mais nous ne pouvons pas attendre, donc un gain de temps pour les patients et un moyen efficace de lutter contre l’engorgement du service des urgences Ariège-Couserans. Centre Hospitalier ».

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Actuellement et pour encore 18 mois, le centre de santé se trouve dans un préfabriqué modulaire, avant de « glisser » de quelques dizaines de mètres pour ensuite occuper un bâtiment, propriété des communes de la Communauté de Communauté Couserans-Pyrénées, dont l’aménagement va démarrer. prochainement et pour lequel les intercommunalités engageront 1,5 million d’euros. « Un effort financier très important mais tout à fait justifié, assure Jean-Noël Vigneau, car on ne peut pas laisser 2.500 personnes et deux EHPAD à Sainte-Croix et Fabas, avec respectivement 51 et 80 résidents, sans médecin ». Un argument particulièrement apprécié par Sophie Grillon, la directrice de la Résidence de la Vallée du Volp, le cruxéen de l’EHPAD. Satisfaction aussi des deux praticiens de 30 ans qui ont choisi de rester ici, une décision qui a renforcé l’idée d’être salariés de la Région (aujourd’hui, au niveau national, 30 % des médecins généralistes arrivent à bout). de leurs études doivent être salariées et non libérales, NDLR). « Nous avons délibérément décidé de venir travailler ici, après avoir eu l’occasion de connaître le territoire lors de stages au CHC, en médecine et en gériatrie », explique Nicolas Vojinovitch.