Micro-entreprise : à quelles aides financières pouvez-vous prétendre ?

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Les micro-entrepreneurs peuvent bénéficier de plusieurs aides financières. ACRE, ARE, ARCE, exonération de TVA, aide à l’obtention d’un crédit bancaire, subventions publiques régionales… Voici tout ce qu’il faut savoir.

Les aides pour démarrer en micro-entreprise 

En France, les indépendants peuvent prétendre à diverses aides lors de la création de leur micro-entreprise, à commencer par l’aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise (ACRE). Il s’agit d’une exonération partielle et dégressive de cotisations sociales pendant 1 an. En dehors de cela, la création d’une micro-entreprise ne vous oblige pas à renoncer aux aides à l’emploi (ARE). Il est également possible de percevoir une indemnité journalière, versée mensuellement, sous forme de capital, versée le jour de la création de l’activité. On parle alors d’aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE).

Les micro-entrepreneurs qui se lancent sont également exonérés de la taxe foncière commerciale (CFE) la première année d’exploitation. Dans le cas des personnes handicapées qui souhaitent créer une entreprise, elles peuvent s’adresser à l’Association de Gestion du Fonds d’Intégration des Personnes Handicapées (AGEFIPH) pour bénéficier, sous certaines conditions, d’une aide ponctuelle d’un montant de 5 000 €.

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L’exonération de la TVA et les aides publiques régionales 

L’exonération de la TVA et les aides publiques régionales 

S’ils le souhaitent, les micro-entrepreneurs peuvent faire usage de l’exonération basée sur la TVA, qui dispense les acteurs concernés de la déclaration et du paiement de la taxe. Pour ce faire, leur chiffre d’affaires hors taxes ne doit pas excéder 82 800 € pour les activités de commerce et d’hébergement et 33 200 € pour les activités de services et les professions libérales relevant des BNC et BIC.

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En fonction de leur lieu de résidence et de leurs projets, les entrepreneurs peuvent bénéficier d’un soutien public de la part du conseil régional, du département, des associations ou d’autres acteurs.

Le congé maternité pour les femmes entrepreneuses  

Le congé maternité pour les femmes entrepreneuses  

Les entrepreneuses enceintes ou en voie d’accueil d’un enfant par adoption bénéficient depuis peu des mêmes droits que les salariées puisqu’elles sont rattachées au régime général de sécurité sociale. Elles peuvent en effet prendre un congé de maternité comprenant un congé prénatal (avant la date présumée de l’accouchement), qui varie de 2 à 24 semaines selon différents critères (accouchement prématuré, grossesse difficile ou pathologique, naissances multiples, etc.), ainsi qu’un congé postnatal (après la naissance), qui varie de 6 à 22 semaines pour les mêmes raisons. En termes d’indemnisation, il est possible de cumuler le congé maternité fixe et les indemnités de chômage.

En général, les femmes entrepreneurs ont acquis plus de droits ces dernières années. Par exemple, la garantie Egalité Femmes permet aux demandeurs d’emploi ou aux femmes en situation précaire d’accéder plus facilement au crédit bancaire pour financer la création, la reprise ou le développement de leur entreprise. Chaque année, des concours ou des prix leur sont également réservés, dans le but de mettre en lumière des projets innovants ou porteurs de sens.

Les aides pour obtenir un prêt bancaire 

Les aides pour obtenir un prêt bancaire 

Force est de constater que les entrepreneurs peinent encore à contracter des emprunts auprès de leurs banques. Il existe désormais d’autres options pour financer une activité, comme le prêt personnel à 0% d’intérêt sans garantie ou la garantie personnelle (jusqu’à 50 000 €). Celles-ci sont accordées par des associations à but non lucratif (Initiative France, BPI France et Réseau Entreprendre). Il est également possible de solliciter un microcrédit auprès de l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique) ou d’autres organismes (jusqu’à 10 000 €).

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