Gagner en autonomie en pratiquant
Depuis la mi-janvier 2022, des proches conduisent seuls même s’ils apprennent encore beaucoup. Cette transat à huis clos les rend privés et malgré le stress qui peut venir d’être avec 24h/24, Laurent en tire un bon équilibre.
« Dans l’ensemble, c’est une belle expérience d’un point de vue familial et social, avec le soutien du bateau. Aujourd’hui, nous pouvons voyager plusieurs jours pour rejoindre l’île. Les filles sont plus impliquées. C’est difficile de leur apprendre. Quand on s’instruire, aujourd’hui, on partage beaucoup de choses et les choses sont plus organisées du fait de l’expérience acquise ces 8 derniers mois., il y a 15 jours, la fin de la nasse du pêcheur. Enveloppé à la fourchette… On a un regret, c’est c’est le manque de traverser le bateau avec des jeunes depuis l’âge de nos filles. Il y a beaucoup de familles avec des enfants en bas âge. »
Le choix du bateau, un point crucial
D’un point de vue général, il ajoute : « Tout s’est bien passé dès le départ, se déplacer, apprendre en mer, remettre un bateau. Nous avons choisi un bateau fiable et important. C’était notre premier bateau. et tout le monde y pense. kéra. pour la mer et le vent fort, nous avons dû payer plus à certains endroits, mais nous l’avons eu. »
L’autonomie en eau et en énergie est ainsi l’un des points forts – et vital pour la famille – de leur catamaran. Leur fournisseur d’eau leur permet d’utiliser de l’eau propre pour nettoyer la vaisselle et des panneaux solaires pour alimenter l’électricité et les batteries, mais aussi tous les équipements électriques du bord : un ordinateur, des téléphones, des meubles, etc.
Les deux pilotes à bord – un d’origine et un supplémentaire installé par l’ancien propriétaire – sont également un facteur important dans le choix de l’avion.
« Le pilote automatique à droite du capitaine ! »
Des équipiers bien conseillés et de l’électronique indispensable
Alors qu’ils songent à identifier leurs adversaires à travers des plateformes dédiées, tout se fait à travers le noir. Ce voyage leur permet également de rencontrer d’autres marins qui discuteront et partageront.
Laurent a également pu compter des objets électroniques importants, notamment pour les peintures.
« Naviguer avec une carte papier me compliquerait la tâche. Bien sûr partir sans appareils électroniques est impossible et demande plus d’apprentissage. Lire une carte, je l’ai appris un moment lors d’une formation aux Glénans. important d’avoir de l’énergie à bord et d’être autonome pour recharger les appareils. Nous vivons avec notre temps. »
Ne pas surestimer ses capacités
Peu expérimentés, Laurent et sa famille sont toujours prudents, gardant leur bateau et ne prenant aucun risque.
« Il n’y a jamais un moment où on est vraiment en difficulté parce qu’on réfléchit le plus possible. Par exemple, on évite de faire du bateau la journée avec les yeux et on voyage la journée pour éviter l’agitation. On prend la météo Options de navigation : On évite les problèmes, on a quelques coups de vent à 35 nœuds, mais on réfléchit. On marche généralement sous l’eau, au moins 1 ris dans Grand Voile avec des rafales de vent à 15/20 et des vents forts à 30/35 nœuds. Le temps, on emportait plus de vagues, on arrachait notre gennaker dans le vent fort avant que la cargaison ne nous gêne un peu. »
Cette expérience leur permet de prendre confiance en leurs capacités et d’accepter que tout ne se passe pas toujours comme prévu. Bref, faire preuve d’humilité.
Une belle expérience, mais des contraintes…
Pas forcément satisfaite au départ, Adeline, la femme de Laurent, est aujourd’hui satisfaite de cette expérience familiale. Pour la conduite, cependant, il conserve les risques et les complexités qui y sont associés.
« Il y a tellement d’outils et ce n’est pas toujours facile d’aller à la plage pour la vie de tous les jours. Sans compter les problèmes techniques et financiers dans lesquels vous allez investir. S’occuper d’une maison est bien plus simple ! , pompe, mécano… Vous avez toujours le nez dedans.
On se donne un an, mais il faut retourner dans le monde et reprendre une vie normale. Quand nous sommes arrivés dans l’ouest de la France, nous avons envisagé la possibilité de faire des progrès. Auparavant, nous avions prévu le budget du voyage pour ne pas avoir à travailler. L’avion a été acheté avec l’argent de la maison et nous avons emprunté 50 000 euros supplémentaires pour prévoir la possibilité de réparations. »
réparations à effectuer : un gréement de stand de 10 ans avec une explosion dans l’arbre dans le carénage, des modifications à la lumière du soleil et un contrôleur et un moteur permanent.
Leurs trois filles ont également apprécié l’expérience et à l’approche du retour, elles ont réalisé ce qu’elles avaient vécu et craignaient pour leur retour. Ils profitent des derniers instants du changement climatique.
« Ce voyage leur sera utile pour découvrir la mer, ils ont voyagé dans une petite partie du monde avec des voies de transport spéciales, cela les aidera s’ils ont du mal à trouver une solution, à bien avancer dans la vie. »
Bien définir les rôles à bord
« Avec ma femme, on n’a jamais pris trop de têtes ! » Après plusieurs mois en mer, Laurent sait désormais éviter ces petites tensions.
« J’ai eu du mal à obtenir mon poste de commandant de bord car je n’avais aucune expérience. Au fur et à mesure du voyage, j’ai réalisé que c’était important dans l’équilibre de l’équipage de conduite. Globalement, je partage toujours cette expérience avec tous les membres du groupe. Je ne suis pas l’aînée. Ce n’est pas facile par rapport à nos filles qui ont du mal à trouver une place. Bien sûr qu’elles vont mieux maintenant. »
Attention à l’assurance !
L’assurance est le « côté obscur » du voyage comme l’explique Laurent.
« Nous sommes passés par le concessionnaire car nous étions inexpérimentés. Nous n’y avons pas prêté beaucoup d’attention. L’assurance est chère et impossible à négocier quand on a un CV à eau. La meilleure option et la meilleure garantie. »
Et la suite ?
L’objectif est maintenant de vendre le navire et de déménager en Ardèche. Laurent et Adeline ont dû trouver un travail, un logement – ils ont rangé leurs outils et leurs voitures – et leurs filles ont retrouvé leur mode de vie en retournant au collège et au lycée.
« J’aurais aimé rester près de l’Atlantique ou de la Méditerranée pour continuer à naviguer le week-end ou les vacances. Deux options s’offrent à nous. Soit le vendre là-bas, soit le ramener en région métropolitaine. Pour sortir de la zone cyclonique avant le 15 juin. Nous se préparera pour la mi-mai et attendra le début de la fenêtre météo d’ici juin.
Ce sera une course, nous n’aurons pas le temps de gagner dès la fin du parcours. Nous sommes une famille très unie et ce voyage l’a rendue encore plus forte. J’ai un peu peur de revenir, ce sera incroyable, mais nos filles ont une vie et elles doivent faire leur chemin. »