Publié le 25 juillet 2022 à 11h06
Des innovations pour faciliter le sommeil aux vertus de la marche, en passant par les bienfaits de la mer, tour d’horizon des astuces bien-être à mettre en place cet été.
Table des matières
Humer le parfum des arbres
Avis aux agriculteurs du sous-sol, des parcs et jardins : les arbres nous parlent. Pour les odeurs interposées. Et comme l’odorat, bien qu’il soit le plus ancien des sens, est le plus négligé, il est difficile de comprendre le langage du marronnier d’Inde, du tilleul, du frêne rouge, du genévrier, du pin. , du hêtre olivier… Cette langue et ses dialectes végétaux, on l’entend presque, on l’entend en vrai, avec David Haskell. Biologiste, écologiste et poète, il a la capacité, par la simple magie du verbe, de les révéler dans Le parfum des arbres, 13 manières de respirer (Flammarion). Il nous emmène à la racine de ces parfums, de ces richesses aromatiques qui, à notre insu, irriguent nos sens, notre mémoire, nos émotions. Indispensable pour lâcher prise et renouer avec nos sens. Lors d’une balade en forêt, attention toutefois aux tiques !
Apprendre à mieux dormir
La nuit, fermez les volets et les rideaux, éteignez les appareils électroniques bourrés de LED… Le moindre rayon lumineux, notamment blanc ou bleu, peut perturber le sommeil, avec un impact important sur la régulation glycémique (taux de glucose dans le sang). avec un plus grand risque de développer un surpoids voire une obésité, et sur des paramètres cardiovasculaires, rapporte une étude de Northwestern Medicine (PNAS, mars 2022). Et même pendant le sommeil, la fréquence cardiaque augmente dans l’obscurité. Si le dormeur ne comprend pas les effets biologiques induits, son cerveau les ressent. Et le meilleur moment pour aller se coucher et dormir ? Entre 22h et 23h, disent les chercheurs !
Se doper au jus de betterave
Hier cantonnée au traditionnel bortsch ou triste salade de cave, l’humble betterave est désormais très à la mode dans les restaurants. Une façon de nous réconcilier avec une racine qui a aussi l’avantage d’être bonne pour la santé. Sa force : elle est riche en nitrates naturels qui sont transformés par l’organisme en nitrites puis en monoxyde d’azote. Tout cela préserve l’état des vaisseaux, stimule la circulation sanguine et améliore l’apport de nutriments et l’oxygénation des muscles. Avec, au final, un effet bénéfique sur les performances aérobies et les exercices de résistance.
Prendre ses précautions face à la canicule
L’été est souvent l’occasion de bouger un peu plus que d’habitude, à l’extérieur, et cela fait du bien. Mais l’été est aussi chaud. On ne se jette pas dans la tête, une expression qui prend tout son sens. Pour commencer, on évite les gros efforts entre midi et 15h, quand le soleil est au zénith. Et en cas de fortes chaleurs, nous sommes à l’abri, notamment les plus de 50 ans, les personnes en très gros surpoids et celles sous traitement médical. Nous avons également rempli notre garde-robe : vêtements légers et lumineux en tissu respirant, chapeau, lunettes de soleil, crème solaire. Mais l’important est d’écouter son corps. Quelques signes avant-coureurs doivent vous avertir avant de franchir la ligne rouge : sensation de froid ou de transpiration, transpiration abondante, essoufflement, respiration bruyante, visage rouge… Là, ralentissons, cherchons l’air frais, buvons, nous mangeons, nous éclaboussure.
Marcher pour soigner son corps et son esprit
L’American Heart Association a résumé les avantages de mettre un pied devant l’autre. Une chose est sûre, c’est bon pour la santé. De préférence en pleine nature. Une bonne moyenne est de 4 500 pas, si possible d’affilée, soit entre deux et trois kilomètres. 1 000 pas de plus réduisent le risque de décès de 28 %. Chez les grands topographes (7 000 marches), le risque de décès est de 50 à 70 % inférieur à celui des personnes sédentaires. Quant aux marcheurs d’âge moyen, les risques de diabète et d’hypertension sont inférieurs de 43 % et 31 %. Bien sûr, la marche est aussi bonne pour l’esprit, comme en témoigne le dialogue savoureux et enrichissant entre le philosophe et écrivain Roger-Pol Droit et le célèbre neurologue Yves Agid, co-fondateur de l’Institut du Cerveau (donc marcher je pense, Albin) . Michel, 2022).
Profiter des bienfaits de la mer
Aujourd’hui, la mer, pour les Français, c’est d’abord s’amuser (50%), se ressourcer (45%) et s’évader du quotidien (40%). Si l’avantage de la santé le met derrière la montagne et son air pur, il existe pourtant un vrai consensus pour donner de vrais bienfaits à l’eau de mer et à son horizon. Au pays de Victor Hugo, la contempler apaise 87% des sondés. Parmi les principales vertus, calmer le stress et l’anxiété arrive largement en tête (61%), devoir calmer les douleurs musculaires et articulaires (49% quand même), le burnout et la dépression (36%). Et pourquoi ne pas en profiter pour s’offrir, les pieds dans le sable, une séance de méditation : une étude récente montre qu’après six mois d’entraînement à la méditation, le niveau de cortisol, marqueur de stress, chute significativement dans l’organisme
Mettre les réseaux sociaux en pause !
Moins d’une semaine après avoir été éloigné des médias sociaux, les bienfaits pour la santé mentale se font déjà sentir. Une équipe de chercheurs de l’université de Bath, au Royaume-Uni, a mené un petit test : demander à des personnes de tous âges – de 17 à 72 ans – de se priver d’Instagram, Facebook, Twitter et autres TikTok pendant sept jours, en comparant. les résultats d’un autre groupe témoin qui a continué « comme d’habitude ». Les chercheurs ont constaté très rapidement une amélioration significative – meilleure humeur et moins d’anxiété – chez les individus en détox et rien de particulier chez les autres, preuve de l’impact de l’hyperconnexion. Parmi les signes avant-coureurs : perte d’attention, stress, manque de repères… Alors cet été, place aux bulles de silence et à la reconnexion avec le monde réel.