Manque de personnel, lits fermés et services saturés… Dans un contexte tendu, l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a travaillé sur des plans de continuité des soins.
Ce mardi 28 juin 2022, la Régie régionale de santé a présenté à la presse le plan de continuité des soins, pour surmonter la tension qui pèse actuellement sur les hôpitaux de Gironde, et qui devrait s’accentuer à l’été. .
Intéressante sur le plan touristique, la Nouvelle-Aquitaine a enregistré un grand nombre de visites d’urgence cette saison : « 135 000 visites à l’été 2020 et plus de 154 000 à l’été 2021, soit une augmentation de 14 %, sans diminution des agglomérations » , Remarques. qui est ARS.
Face à la pénurie de personnel, il faut donc anticiper l’existence des centres de santé.
Pour renforcer la coopération entre les différents services, l’ARS s’est associée à la réunion régionale regroupant les établissements de santé et les représentants des médecins libéraux de la ville notamment, afin de trouver la réponse la plus adaptée en matière de soins.
Seules les urgences urgentes
« Il faut compter sur la médecine de ville ! » Nous sommes une région entourée de médecins libéraux, avec 155 professionnels pour 100 000 habitants ! », s’est félicitée en préambule, Bénédicte Motte, directrice du département de la Gironde, à l’ars de Nouvelle-Aquitaine.
Aux urgences, le service est principalement touché par le manque de personnel, le message est clair : « Nous sommes désormais focalisés uniquement sur les urgences vitales et fonctionnelles », insiste le docteur Caroline Delarivière, coordinatrice médicale du réseau régional d’urgence (RTU 33) .
Autrement dit, pour les plaies profondes, les polytraumatismes, les accidents vasculaires cérébraux, les douleurs thoraciques et les infarctus, la porte du service est ouverte 24h/24. Les autres doivent passer par le Samu (via le 15) ou contacter leur médecin.
Des médecins généralistes aux urgences
Si le service de la ville ne fonctionne pas, le nouveau dispositif permet aux patients de consulter un médecin généraliste libéral « au portail des urgences ». Opérationnelle au centre hospitalier d’Arcachon depuis plusieurs mois, cette consultation d’urgence a également été proposée tous les jours à Pellegrin, à partir du 1er juin de 14h à minuit.
Pour les patients nécessitant des soins non programmés, le département peut également compter sur trois centres médicaux de garde (Libourne, Blaye et Langon), dans six communautés professionnelles régionales de santé actives cet été (Sud-Médoc, Sud Bassin d’Arcachon et Val de l’ ‘Eyre, Ouest Gironde, Entre-Deux-Mers, Nord-Ouest Métropole, Dropt-sur-Garonne) et dans le centre de santé multiprofessionnel accessible de 8h à 20h du lundi au vendredi et le samedi matin de 8h à 12h.
Une maternité fermée pendant l’été
Le problème de saturation n’épargne pas le service d’obstétrique qui est exposé à des problèmes de personnel. Pour cause, le service a une spécificité : « On ne peut pas déprogrammer une naissance », note Marie-Laure Beijas, chef de projet périnatalité à l’ARS Nouvelle-Aquitaine. Là aussi, une coopération avec les sages-femmes de la ville devrait être mise en place. Ils sont 400 en Gironde.
Mais ils se sont perdus dans le service de maternité de la clinique mutuelle Lesparre, qui a été contrainte de fermer ses portes pour réorganisation en août. Les femmes qui accouchent durant cette période sont dirigées vers la polyclinique Bordeaux Nord, la clinique Jean Villar à Bordeaux et la clinique d’Arès.
« Il est encore difficile pour les humains de mener à bien cette mission », se plaint le Dr. Marie-Laure Beijas.
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