Oenotourisme : le ponton Cussac-Fort-Médoc a aidé le port…

Photo of author
Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Par Julien Lestage – j.lestage@sudouest.fr Publié le 30/01/2023 à 19h14 Mis à jour le 31/01/2023 à 16h23

En difficulté après le naufrage de sa drague, le petit navire Pauillac parvient à gagner du temps sur les trajets fluviaux en détournant les navires vers le port de la commune de Cussac-Fort-Médoc.

Depuis avril 2021, le petit port de plaisance de Pauillac s’est doté d’une barrière de quai basse. Le niveau d’eau n’est pas suffisant à marée basse pour que les bateaux continuent à flotter. Il n’est donc pas possible d’entrer ou de sortir tant que la marée n’est pas assez haute. Cette situation est la conséquence du « naufrage » du port…

Depuis avril 2021, le petit port de plaisance de Pauillac s’est doté d’une barrière de quai basse. Le niveau d’eau n’est pas suffisant à marée basse pour que les bateaux continuent à flotter. Il n’est donc pas possible d’entrer ou de sortir tant que la marée n’est pas assez haute. Cette situation est le résultat du « naufrage » du port. Alors qu’il maintenait l’accès au site, ce bateau, appartenant à la commune, a coulé après une opération de réparation effectuée par une entreprise spécialisée. En attendant la décision du tribunal sur la responsabilité de cet accident, la Ville de Pauillac, qui gère son port depuis la Société économique mixte (SEM) Maison du Tourisme et du Vin (MTV), n’a d’autre choix que d’attendre.

« Nous ne pourrons pas acheter une nouvelle drague. Les assurances vont intervenir. Pour cela, il faut que la justice parle », a expliqué Fabrice Fatin, directeur du port. Cette situation a également contraint la SEM MTV à trouver une nouvelle escale temporaire pour maintenir les croisières fluviales organisées avec la société CroisiEurope. Il s’est donc tourné vers la commune de Cussac-Fort-Médoc, qui dispose d’un ponton entièrement fonctionnel. Le partenariat s’est bien passé.

À Lire  La hausse du prix de l'essence fait-elle peur aux touristes en camping-car sur la Côte d'Azur ?

2 418 excursionnistes

En 2022, sur le domaine de Pauillac et de la Route des Châteaux du Médoc, vendus par CroisiEurope, ils ont pu en accueillir 42. 2 418 convives ont été sélectionnés par l’agence de voyage Sem MTV. Les 5 nationalités les plus représentées sur ces croisières fluviales sont : Américains, Français, Espagnols, Britanniques, Belges et Italiens. Depuis le port d’accueil, bus et guides emmènent les touristes vers les domaines viticoles.

En 2020, la pandémie de Covid-19 n’avait pas sauvé cette saison de croisière. Il se déroule d’avril à fin octobre en Girondin. Au pic d’activité, cinq compagnies desservaient l’axe Libourne-Bordeaux-Blaye-Pauillac. Ils ont permis au petit port médocain d’accueillir plus de 30 000 passagers tout au long de l’été. Mais avec le Covid-19, tout s’est brutalement arrêté. « Une nuit, nous n’avions ni bateau ni touriste au port ! prouver Fabride Fatin.

Malgré les difficultés d’accès à son port, les travaux sur le fleuve ont pu reprendre. Le port accueille même plus de 90 bateaux de plaisance durant la saison estivale. Six opérations de justice ont été menées par les services techniques. Une variation de 17 200 euros a été atteinte en 2022 contre 19 000 euros en 2019.

Rappelons également que Pauillac doit recevoir ses premiers grands Paquebots au port de Trompeloup, situé au nord de la ville. D’ici 2024, une dizaine de navires de 300 mètres de long sont attendus.

A voir aussi :
Faisant fi des restrictions précédentes, l’édition 2023 laissera place aux crêpes traditionnelles,…