Partir sans expérience : savoir s’entourer pour prendre les bons bords

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

La traversée du golfe de Gascogne

La traversée du golfe de Gascogne

Il est maintenant temps de quitter Camaret pour rejoindre Porto au Portugal et affronter le célèbre Golfe de Gascogne. Là encore, la famille peut compter sur le soutien d’un membre de l’équipe qui lui a été présenté.

« Au départ, nous nous sommes inscrits sur VogAvecMoi, mais au final nous avons toujours trouvé des membres de notre équipe sur la base du volontariat et de la convivialité. Ces personnes sont également venues pour l’expérience qu’elles pouvaient en tirer. L’idée était de profiter de leur soutien et de partager notre expériences avec une opération « take and take » », explique Laurent.

C’est pourquoi Morgan et sa bande de filles se lancent dans un voyage de 500 milles vers le Portugal en compagnie de Morgan. Encore une fois, l’expérience est riche en apprentissage.

« Morgan a enseigné aux Glénans, en Australie… C’est un homme très calme et il a été un élément formidable face au Golfe de Gascogne. J’en ai une très bonne expérience. Noeud et mer b creux de 4 à 5 m. Saint-Malo .La seule expérience du vent et de la voile que j’ai eu était en parapente fSavoie.Nous étions bien accompagnés.Nous avons appris à gérer les quarts de nuit, les instruments, les voiles.. Comme nous en avons discuté plus tard avec d’autres voyageurs, nous nous sommes rendus compte que ce n’est pas toujours facile s’entendre avec un membre d’équipage qu’on ne connaît pas », explique Laurent.

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Découverte des îles de l’Atlantique Nord

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La famille a navigué seule entre Porto et le sud du Portugal, un périple de 161 milles qu’elle a décidé d’étaler sur de courtes distances de 30 à 60 milles. A Cascais, un nouvel équipier embarque pour 500 milles vers Madère, mais cet « accompagnement » sera moins bénéfique que le premier.

« L’ambiance n’était pas très bonne. Nous avons découvert que parfois la vie à bord pouvait aussi devenir incontrôlable. Notre équipier n’avait aucune expérience avec un catamaran et n’avait pas l’habitude de naviguer loin du Notre objectif de départ était aussi de préserver notre bateau en ne lui mettant pas trop de pression, mais apparemment ce n’était pas le sien », explique Laurent.

C’est finalement en famille que s’opère la nouvelle navigation de plus de 250 milles jusqu’aux îles Canaries. Après quelques visites et cabotage d’île en île : Lanzarote, Tenerife, La Gomera, la famille rejoint l’un de leurs deux amis depuis Saint-Malo début décembre, avant la transatlantique du 13 décembre 2021.

« Entre-temps, cependant, nous avons vécu quelques péripéties… Nous avons notamment navigué de Madère pour rejoindre les îles Canaries suite à une erreur d’appréciation. Nous avons dû réparer sur l’île et récupérer notre gennaker pour le transat » explique Laurent.

L’heure de la grande traversée

L'heure de la grande traversée

Ces 23 jours de déroulement transatlantique caractérisés par des quarts de nuit – partagés entre les 3 adultes – et du soleil, avec des conditions très favorables, malgré un ralentissement entre les îles Canaries et la côte capverdienne.

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« Nous n’avons pas eu de vent pendant plusieurs jours. Nous avons abaissé les voiles, coupé les moteurs et nous nous sommes laissés emporter sans rien faire. Il n’y avait pas d’air et la mer était huileuse », explique Lawrence.

Le temps est marqué par la pêche, l’observation des étoiles, l’observation et la contemplation de l’immensité de la mer qui les entoure. Les filles sont dispensées du travail scolaire pendant le partage à cause du réseau erratique.

« Nous sommes passés par deux cargos qui nous ont contactés via VHF pour demander si tout allait bien et nous proposer des fichiers météo, mais globalement nous avons vu quelques bateaux. Nous n’avons pas pu nous arrêter au Cap-Vert car la météo était pressante, épouse et fils. .devaient nous rejoindre en Martinique. On se rend compte qu’on ne suit pas forcément le programme fixé avant le départ » ajoute Laurent.

La famille a subi quelques avaries – rupture du chariot de grand-voile et une bosse sur le récif – qui ont été facilement réparées en mer.

« J’étais très content d’avoir à bord cet équipier averti. Cela aurait été différent si nous étions partis à 5, même si j’ai réussi beaucoup de choses. Il faut gérer la fatigue, la navigation, les réparations et même si toi le propriétaire avait laissé beaucoup de matériel à bord – nous avions un grand magasin de pièces détachées, notamment tout le nécessaire pour réparer la grand-voile à chariot ou la longueur d’une ligne neuve assez longue pour heurter le ris – j’imagine que tu l’as fait – transmis sans lui. »

La découverte des Antilles en autonomie

La découverte des Antilles en autonomie

A l’arrivée du Marin, c’était l’heure d’une pause technique pour réparer les vitres et l’anémomètre, qui avaient souffert des transats. Puis le voyage reprend ses droits pour découvrir les nombreuses îles de la Caraïbe : Union, au sud des Grenadines, Saint-Vincent, Sainte-Lucie, la Martinique, la Dominique et la Guadeloupe. Avant leur retour, ils visiteront également Antigua ou Barbuda.

« L’île de la Dominique est notre destination préférée pour la qualité de l’île et de sa population, et ce que nous avons pu y trouver. On nous l’a déconseillé à cause de la piraterie. La population locale est très souriante et sympathique. bon accueil.Nous avons aussi aimé les Grenadines pour les paysages changeants et l’eau turquoise.En tout cas, la vie aux Antilles, mais on s’adapte.Nous n’avons pas le choix et ne nous plaignons pas quand on pense aux populations Nous avons essayé d’y participer autant comme on peut en achetant des produits de petits bateaux qui vendent des fruits, des langoustes. »

La famille est désormais indépendante et continue de vivre sur son bateau et de profiter du charme des îles des Caraïbes jusqu’au début de la saison des ouragans. Malgré l’épidémie de Covid, certes moins présente, ils n’ont pas été mis en quarantaine ni abaissés dans leur régime. Ils ont également pu s’appuyer sur des candidatures et des contacts avec d’autres bateaux pour connaître les différentes démarches à effectuer en fonction de leurs escales.