Touché par la guerre qui éclate à 2 000 km du pays de Montbéliard, Philippe Avalle, 77 ans, charge 15 m³ de produits de première nécessité dans son camping-car et prend la route de l’Ukraine. C’était en mars 2022. Depuis, il prépare la 4e expédition humanitaire.
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Aujourd’hui à 12h30
Table des matières
Sa voisine bouleversée

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« Spontanément et librement »
| mis à jour aujourd’hui à 17h17
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« Ils savent ce qu’ils ont laissé derrière eux, pas ce qui les attend »

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« Comme tout le monde devant la télévision le 24 février 2022, j’ai été bouleversé par l’image de l’invasion russe de l’Ukraine », raconte Philippe Avalle, du Vieux-Charmont. « Je ne pouvais pas me tenir sagement », déclare le retraité avec un soutien résolu.
Sillonner les villages, soutenir les plus âgés
Egalement sensible à la douleur d’Olga, sa voisine est originaire d’Ukraine, bouleversée par la guerre qui ne porte toujours pas son nom. Il se rend dans les supermarchés du coin, achète des conserves, de l’eau, des vêtements chauds et des produits de première nécessité, charge son camping-car et, en mars, repart seul, direction la frontière ukrainienne.
Appel aux dons
Pas aveugle. Philippe Avalle pointe sa boussole vers Medyka à la frontière avec l’Ukraine, « un point de passage pour des centaines de réfugiés qui fuient leur pays, parfois avec seulement un petit sac de voyage, souvent de jeunes mères avec leurs enfants ». J’ai rejoint un groupe de Français auquel se sont ajoutés des Américains, des Anglais, des Sud-Coréens, des Chiliens… qui comme moi n’appartenaient à aucune association et sont venus spontanément et librement aider. »
Des heures de file pour passer la frontière. Photo RD