Chargés de jouets et de vêtements, Audrey Le Tiec et son compagnon Alban Ceillier ont quitté Pommerit-le-Vicomte le 24 avril pour la Pologne. Avec leur camping-car, ils rejoignent les volontaires du convoi de solidarité et des bénévoles du monde entier, dans le couloir humanitaire de la ville polonaise de Medyka, pour venir en aide aux réfugiés ukrainiens.
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« On faisait les mules pour aider les réfugiés »
Après quatre jours sur la route, le couple est arrivé le matin du 27 avril : « Nous avons vu toutes les angoisses du monde : des femmes, des enfants, des personnes âgées, fatiguées, fatiguées, exposées par les jours de peur, de froid. solitude. », confient les deux volontaires bretons. Comme on dit, deux mois plus tôt, Medyka n’était qu’un vaste marécage, « maintenant c’est un grand couloir pavé, avec des tentes humanitaires de chaque côté ». L’équipe d’Alban et Audrey a aménagé un dortoir pour les femmes et les enfants, une aire de jeux, des jeux pour les enfants avec des jouets pour que pendant une pause, ils puissent s’amuser, « nous avons aussi distribué de la nourriture, du café, des gâteaux » ont-ils expliqué, « et nous avons utilisé des mules pour aider les réfugiés à traverser ce couloir. »
« On a rencontré des personnes formidables »
In situ, il y a aussi la barrière de la langue. Pour le couple, « c’est omniprésent, surtout quand il s’agit de faire face aux urgences, alors essayons l’anglais pour les adultes. Pour les enfants : des sourires, des bulles de savon, un costume de lapin, un chapeau de pirate. »Depuis 48 heures, le couple a des souvenirs intenses : « On a rencontré des gens formidables, des gens du Nord avec qui on a fait équipe, des Américains, des Belges, des Chinois… On avait les mêmes valeurs. On n’allait pas sauver le monde, mais il fallait être là pour témoigner, pour agir. » « Les hommes au pouvoir de moins de 78 ans devront se battre en Ukraine. »
« Aujourd’hui ils n’ont plus rien »
« Quand on voit certains réfugiés rentrer chez eux, on ne peut rien faire, ne rien dire », ont poursuivi Audrey et Alban, ajoutant que « nous assistons juste à ce qui se passe aux portes de l’Europe. Parfois, nous nous sentons impuissants ». Alban se souvient du moment où il a vu une femme assise sur le bord de la route, les yeux malades, un enfant dans les bras. « Je l’ai aidée et je n’ai jamais oublié à quoi ressemblait cette femme. Hier, ils étaient comme vous et moi et aujourd’hui ils rien avoir. »
Pratique
Il est possible d’envoyer des dons au chaton Leetchi : aide pour l’Ukraine.