Table des matières
PROJET DE LOI
CONTROLER L’IMMIGRATION, AMELIORER L’INTEGRATION
Le ministre de l’intérieur et des territoires étrangers, le garde des sceaux, le ministre de la justice, et le ministre du travail, du plein emploi et de l’intégration se sont vu présenter des projets de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration.
Ce projet de loi comporte 27 articles, conformément à l’engagement du Président de la République, des mesures importantes pour :
• Renforcer, par la langue et le travail, l’intégration des immigrants ;
• lutter contre l’immigration clandestine et éloigner les étrangers menaçant l’ordre public ;
• réduire considérablement les délais d’instruction des demandes d’asile, en initiant une réforme structurelle de notre système d’asile, et en simplifiant les contentieux pour les étrangers.
S’agissant de l’intégration étrangère, la première mesure du projet de loi prévoit de créer la première délivrance de titres de séjour pluriannuels conditionnels en maîtrisant le niveau minimum de la France : les obligations de moyens de l’actuel contrat d’intégration république – c’est-à-dire. essentiellement l’obligation de suivre des cours de français – transformée en obligation de résultats, puisque l’étranger doit pouvoir justifier de l’atteinte du niveau effectif qui sera fixé par le décret.
Le projet de loi propose de créer, à titre expérimental, une carte de séjour temporaire « déficitaire » : celle-ci permet aux étrangers employés régulièrement dans des emplois sans plein accès à une carte de séjour. , sous certaines conditions (justificatif de 3 ans sur le sol national et 8 mois d’activité au cours des 24 derniers mois dans un emploi en tension).
Elle permettra également un accès plus rapide au marché du travail pour certains demandeurs d’asile, sans attendre les 6 mois désormais prévus. Ce sera la préoccupation des demandeurs d’asile des pays à très haut niveau de protection, donc la possibilité d’obtenir l’asile en France est élevée.
De plus, ce projet de loi permettra d’être encore plus ferme vis-à-vis des étrangers délinquants : il permettra l’expulsion des étrangers dans des circonstances normales, même ceux qui sont présents depuis longtemps dans la zone ou qui l’ont été. personnels et familiaux, après avoir été reconnus coupables de crimes et délits punis de 10 ans de prison ou de 5 ans réitérés, et de libérer les étrangers en situation irrégulière menaçant gravement l’ordre public, y compris s’ils entretiennent des relations personnelles avec leur famille sur le territoire national.
Le projet de loi subordonne la délivrance ou le renouvellement de tout titre de séjour à l’engagement de respecter les principes de la République. Les étrangers qui manifestent un refus de ces principes verront leur titre refusé ou retiré et pourront alors faire l’objet de mesures d’expulsion. Il est également proposé de rendre possible le retrait et le non renouvellement de la carte de résident en cas de menace grave à l’ordre public.
ORDONNANCE
BIOETHIQUE ET DISPOSITIFS MEDICAUX EN OUTRE-MER
Le projet de loi amorce également une étape supplémentaire dans la réforme de notre système d’asile, avec deux éléments qui contribueront à l’accélération de la procédure et pour le territoire. Il s’agit, d’une part, de créer un « espace asile français », où seront présents des agents de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), au plus près du guichet unique (GUDA) réduisant ainsi. Le délai de dépôt des candidatures est de 3 semaines. En revanche, la réforme de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), permettra la création d’une chambre régionale, et la généralisation d’un juge unique, une formation collégiale pouvant naturellement être suivie lorsque la complexité du dossier le justifie. que..
Enfin, tirant les conséquences de la difficulté de traitement par la juridiction administrative du volume représenté par le contentieux des étrangers, le projet de loi propose des réformes inspirées du rapport du Conseil d’Etat remis en 2020. Cette réforme réduit considérablement le nombre de procédures contentieuses. , les réduire de 12 à 4 en tenant compte de la présence de mesures coercitives nécessitant un jugement rapide et de profils étrangers dont la présence constitue une menace pour l’ordre public.
Le ministre de la Santé et de la Prévention a présenté un arrêté visant à étendre et adapter aux îles Wallis et Futuna, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française les dispositions de la loi n° 2019-2019. 40 et liés aux dispositifs médicaux et aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.
Cette ordonnance a été émise sur la base de l’article 40 de la loi n° La loi 2021-1017 du 2 août 2021 relative à la bioéthique, qui a permis de nombreuses avancées en matière de procréation médicalement assistée : extension à un nouveau public (couples de femmes et femmes célibataires), s’ouvre. le droit d’accès à l’origine ou la possibilité de conserver ses gamètes sans raison médicale. Loi n° La loi n° 2021-1017 du 2 août 2021 comporte également d’autres dispositions relatives notamment à l’accès à la transplantation, à la recherche sur les embryons ainsi qu’à l’accueil et à l’utilisation des corps ayant fait l’objet de dons à des fins d’enseignement médical et de recherche.
Le projet d’ordonnance s’étend et s’adapte aux îles Wallis et Futuna, à la Nouvelle-Calédonie et à la Polynésie française :
– dispositions de la loi n° 2021-1017 du 2 août 2021 ;
COMMUNICATIONS
L’EXECUTION BUDGETAIRE 2022
– les dispositions de deux ordonnances modifiant, en 2022, le droit national pour s’adapter à l’entrée en vigueur de deux règlements européens adoptés en 2017 relatifs aux dispositifs médicaux et aux dispositifs médicaux de diagnostic in vitro.
La présente ordonnance étend et adapte ces dispositions sur le territoire des îles Wallis et Futuna et, pour ce qui relève de la compétence de l’État, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie. En Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, les dispositions élargies (liées à la procréation médicalement assistée, à la recherche, au diagnostic prénatal ou au don et usage d’éléments et produits du corps humain) sont moins nombreuses que pour les îles de Wallis et Futuna, respect du partage. pouvoir entre l’État et cette collectivité, et également adapté pour tenir compte de la spécificité de ce domaine, notamment liée à l’organisation des soins. Les dispositions étendues pour les îles Wallis et Futuna sont plus étendues et comprennent des dispositions relatives aux professions de santé.
Aussi, le Gouvernement a choisi d’élargir largement les dispositions de ces trois textes, afin que toutes les régions à l’étranger bénéficient des progrès qu’ils encouragent, dans le respect de la force de chaque Etat et de cette collectivité et en tenant compte du rôle des collectivités liées. et la spécificité liée à l’organisation des soins dans cette communauté.
Le ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et de la Souveraineté numérique et le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie et de la Souveraineté numérique, chargé des comptes publics, ont fait une communication relative à l’exécution du budget 2022.
Le déficit budgétaire de l’Etat pour 2022 s’élève à 151,5 milliards d’euros, soit une augmentation de 19,5 milliards d’euros par rapport à la prévision de la dernière loi de finances rectificative pour 2022 (171 milliards d’euros).
Cette amélioration du solde budgétaire atteste de la résilience de l’économie française, notamment grâce à la stratégie de lutte contre l’inflation mise en place par le Gouvernement depuis l’automne 2021. Cette stratégie permet de protéger les ménages et les entreprises, et la France de devenir un pays . qui a connu l’inflation la plus faible de la zone euro en 2022.
L’évolution des recettes du budget général, supérieures de plus de 7 milliards aux dernières prévisions, confirme cette résistance de l’économie française, malgré la conjoncture économique internationale et l’état du marché de l’énergie. Preuve de la résilience de notre entreprise, les recettes de l’impôt sur les sociétés ont augmenté de plus de 3 milliards d’euros, tirées par une cinquième tranche plus élevée que prévu. De même, les recettes de l’impôt sur le revenu ont dépassé la prévision initiale de 1,6 milliard d’euros, ce qui reflète à la fois la bonne tenue du marché du travail et le dynamisme des revenus français. Les autres recettes fiscales ont également enregistré un excédent de 2,5 milliards d’euros.
LOGEMENT D’ABORD ET LUTTE CONTRE LE SANS-ABRISME
L’amélioration du solde résulte également d’un niveau de dépenses inférieur de 12 milliards d’euros à celui prévu par la deuxième loi de finances, qui est quasiment
4 milliards d’euros sur un compte spécial. Ce moindre niveau de dépenses est essentiellement dû au calendrier de décaissement de plusieurs mesures liées à la protection des ménages, des entreprises et des collectivités publiques, qui sont décaissés progressivement au cours de la saison 2022-2023 pour assurer la continuité de la mise en œuvre de cette politique publique. . Il s’agit notamment d’une aide exceptionnelle pour les ménages chauffés au fioul ou au bois, ainsi que d’une aide aux entreprises face à la hausse des prix de l’énergie. De même, les crédits ouverts en 2022 pour achever la renationalisation d’EDF seront partiellement reportés à 2023 pour achever ce processus.
Par rapport à l’exécution de 2021, le déficit budgétaire de l’État a augmenté de 19,3 milliards d’euros, reflétant une augmentation des dépenses plus modérée en 2022 que l’augmentation des recettes. Alors que les mesures de soutien pour faire face à la hausse des prix de l’énergie représentent un montant important de dépenses, cette stratégie de lutte contre l’inflation permet de soutenir la croissance et donc de préserver les recettes fiscales.
Le déficit public 2022, qui sera connu en mars 2023 et tiendra également compte de l’exécution du budget de l’administration de la sécurité sociale et de l’administration publique locale, diminuera significativement par rapport à 2021, lorsqu’il était fixé à 6,5 % du produit intérieur brut. produit (PIB). La dernière prévision, reprise dans la deuxième loi de finances pour 2022, est de 5,0 %.
Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires et le ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé de la Ville et du Logement, assurent une communication sur le premier logement et la lutte contre le sans-abrisme.
Les résultats du premier Plan Logement quinquennal ont été présentés (2018-2022). Par ailleurs, l’axe que sera le nouveau plan quinquennal 2023-2027 est détaillé, pour poursuivre les changements structurels de la politique publique d’accès au logement des personnes sans domicile.
Le plan quinquennal Premier Logement (2018-2022), lancé en 2017 par le président de la République, engage la France dans une transformation profonde de sa politique publique de lutte contre le sans-abrisme. L’objectif est d’accélérer l’accès de la collectivité à un logement permanent, en limitant au maximum le parcours antérieur par l’hébergement et en proposant un accompagnement social adapté aux besoins, qui se poursuit dans le logement. Cette politique fait du logement un lieu et un vecteur d’intégration des personnes en situation de précarité.
Depuis 2018, au moins 440 000 personnes sans domicile ont accédé à un logement social ou privé. L’augmentation significative de l’attribution de logements sociaux faite chaque année aux ménages sans domicile est l’un des moteurs de cette dynamique (+ 50 % en 2022 par rapport à 2017). Ce résultat est rendu possible par des relations plus étroites entre les bailleurs sociaux et les associations du secteur social, et par une coopération renforcée entre les services de l’État et les collectivités locales. Le Premier Plan Logement a également permis de doubler le nombre de places dans le dispositif de logement adapté, grâce à un effort budgétaire important pour créer 50 000 nouvelles places en mobilisant des parts locatives privées par l’intermédiaire d’intermédiaires locataires, en ouvrant de nouvelles pensions, et en se développant. le dispositif Un Chez-soi d’abord pour les personnes ayant une longue vie dans la rue et des troubles mentaux graves.
Dans un contexte où la pression reste forte, le Gouvernement entend poursuivre sur sa lancée en lançant le deuxième plan Logement d’abord, afin que l’accès au logement reste une priorité dans la lutte contre le sans-abrisme.
Le nouveau plan quinquennal poursuivra dans un premier temps la dynamique de développement du logement abordable et adapté, en fixant des objectifs ambitieux de mobilisation des parts privées à vocation sociale, de production de pensions et de logements sociaux et très sociaux, en lien avec les besoins de la région.
Il cherchera également à renforcer les mécanismes de prévention, notamment la prévention des expulsions locatives, pour éviter le glissement vers la pauvreté.
Il développera une logique d’accompagnement pluridisciplinaire alliant logement, emploi et santé des personnes sans domicile ou hébergées, notamment en renforçant les services intégrés d’accueil et d’orientation (SIAO), acteurs du service public de la route du logement, afin qu’ils soient une véritable plateforme départementale d’accueil le cours de coordination.
MESURES D’ORDRE INDIVIDUEL
Les investissements dans le système de veille sociale, en particulier les maraudes et les centres de jour, augmenteront pour intégrer des réseaux importants pour atteindre les personnes en situation de grande exclusion, assurer un suivi régulier et s’engager avec elles pour soutenir l’accès aux droits et à un logement abordable. d’accélérer les perspectives de sortie du sans-abrisme ou d’hébergement d’urgence.
La gestion par la performance sociale sera recherchée dans toutes les actions menées, et comprendra notamment la modernisation du numéro d’urgence 115 pour sécuriser et améliorer les services rendus aux usagers, ainsi que le système informatique de gestion des hébergements et de suivi des personnes. .
Enfin, le plan Premier Logement s’inscrira dans les efforts du Gouvernement pour accroître l’attractivité du métier d’assistant social.
Le gouvernement présentera prochainement le détail des mesures de ce plan.
Le Conseil des ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :
Sur proposition du ministre des Armées :
Diverses mesures individuelles ont été adoptées concernant les officiers généraux de l’armée, la marine nationale et le service de l’intendance de l’armée.
Sur proposition du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et du ministre de la santé et de la prévention :