Après les années euphoriques, la construction de maisons privées devient plus difficile. Dans un contexte de pénurie foncière, de prix en hausse et de crédits de plus en plus difficiles à obtenir, le marché se développe en Nord-Isère.

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Une demande qui reste forte
| mis à jour aujourd’hui à 11h19
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Faire des concessions
Protégé de l’urbanisation, le Nord-Isère est le pays de prédilection des résidences privées. Construites sur le même modèle en grandes parties, implantées au cœur de grands parcs ou gardant chacune leur caractère au sein d’îlots, ces maisons restent le principal mode d’hébergement de Bourgoin-Jallieu à Vienne, en passant par les contreforts savoyards ou la Drôme. Et ce sont avant tout les rêves de la plupart des acheteurs de maison. Surtout depuis la crise sanitaire où le besoin d’une grande surface est légion.
Jusque-là, les souhaits pouvaient être satisfaits, sans grand consensus, mais ces derniers mois, les cartes ont été modifiées sous l’influence de nombreux événements. D’abord la guerre en Ukraine, qui crée un attentisme, puis l’inflation oblige les consommateurs à revoir leur budget, et enfin la hausse des taux des crédits immobiliers.
Un ticket d’entrée autour de 150 000 €
Tant de choses désagréables sur le marché immobilier, en particulier le marché du logement. « Même les bons dossiers sont encore rejetés », indique Thierry Conjard, responsable de la coopAMI (coopérative des artisans à domicile privés) à Salaise-sur-Sanne. La grève des premiers acheteurs qui se retrouvent quasiment éliminés du marché Nord Isère.
Autres facteurs négatifs : la hausse des prix des matières premières et des coûts de construction, qui rendent les projets de logements neufs plus chers. « Sans parler des nouvelles normes de construction qui pèsent également sur les prix », ajoute-t-il. Le résultat : augmentation des revenus des producteurs jusqu’à 20 %.
Même lorsque la situation économique est difficile, les consommateurs ne se découragent pas du tout. Poussés par la demande extérieure, ils continuent à préférer l’achat d’une maison à l’achat d’un appartement. « La demande est toujours forte, mais on sent toujours une baisse, surtout depuis la rentrée », indique Sylvain Mélinand, directeur de La Maison des Compagnons à Roussillon, constructeur de maisons privées.
Selon lui, dans la région Nord-Isère, le nombre de ventes est resté le même que l’an dernier sur les deux premiers semestres, mais une baisse en fin d’année devrait intervenir. « Les discussions sur le coût de l’habillement et la hausse du coût du crédit inquiètent les consommateurs qui choisissent d’attendre une meilleure vision de l’avenir », analyse-t-il.
Thierry Conjard note également cet attentisme. Il en est de même sur le marché foncier. « La demande reste forte, mais le durcissement des conditions du crédit immobilier pose des difficultés », indique Hervé Chapot, gérant de la société Promotion 2000 à La Verpillière, spécialisée dans l’aménagement foncier.
Pour faire face à ces choses, il est souvent nécessaire de conclure un accord. « Nous avons vécu pendant des années à une époque où nous pouvions avoir un bel endroit, une maison, une cuisine bien équipée et même une piscine. Aujourd’hui, beaucoup de nos clients sont obligés de renoncer à certaines choses », explique Sylvain Mélinand. D’autres pensent très peu. « La quatrième chambre ou le bureau est devenu populaire depuis le Covid, mais avec le budget serré, nous revoyons encore notre projet d’introduire un espace bureau dans la pièce principale », précise-t-il.
Quand l’immobilier va tout va ?
Une autre tendance amorcée bien avant la crise sanitaire était liée à la croissance des pensées, qui continue de diminuer. « Nous construisons aujourd’hui sur moins de 300 m2 de terrain », précise Hervé Chapot. Désormais de rares projets de plus de 500 m2 sont mis en vente. Même avec le renforcement des services et la réduction des arriérés dans les zones, les temps sont durs pour ceux qui veulent construire.
La plupart des fabricants ne répercutent pas tous les coûts supplémentaires sur leurs prix de détail. Malgré cela, le prix d’entrée d’un logement neuf tourne désormais autour de 150 000 €. Pour le terrain à exploiter, il faut compter à parts égales près de Bourgoin-Jallieu, un peu moins autour de Vienne et environ 100 000 € quasiment sur le tronçon La Tour-du-Pin. L’arrivée de l’agglomération lyonnaise renchérit les prix. « Les Lyonnais ont un pouvoir d’achat plus élevé que les habitants du Nord-Isère, cela contribue à faire monter les prix », précise Sylvain Mélinand.
Les réglementations foncières des collectivités locales, qui limitent encore l’étalement bâti et réduisent les surfaces constructibles, pèsent également sur le marché de l’habitat unifamilial. « Cela provoque des pénuries, et les pénuries font les prix », conclut Hervé Chapot. Si le nombre de clients est considérablement réduit, en raison de la situation actuelle, cela peut entraîner une baisse des prix. Mais « petits », ils s’entendent avec les acteurs locaux du nouveau marché intérieur.
Comment va l’immobilier actuellement ?
Atteindre un autre point de vente en 2022
2021 sera la meilleure année pour la construction de maisons individuelles en France. Le Pôle Habitat de la Fédération Française du Bâtiment (FFB) a enregistré l’an dernier 139 600 ventes dans le secteur généralisé (hors bâtiments résidentiels), i.
« Le score pour 2021 est le meilleur de la dernière décennie et se situe au-dessus de la moyenne de long terme », indique la FFB. Le budget moyen alloué à un projet de construction d’une maison de 110 m² avec son propre terrain est d’environ 280 000 €.
Est-ce que c’est le bon moment pour acheter une maison ?
La bonne tenue du marché devrait se poursuivre cette année, mais avec une forte croissance. Les acteurs du marché s’attendent à environ 125 000 ventes en 2022 au niveau national. La demande ne faiblit pas, mais la hausse des taux d’intérêt sur les crédits, la hausse des prix des matières premières et l’inflation pèsent sur le pouvoir d’achat des Français, qui, bien sûr, ont plus de mal à s’enrichir.
Et ses mots exacts sont : « quand le bateau va bien, quand le bateau va loin, tout va bien ». Cela signifie que si le capitaine du bateau sait où il va, la société, toutes les personnes sur le bateau, iront bien. En fait, c’est Haussmann, président sous Napoléon III, qui a adopté cette formule.
Quel avenir pour l’immobilier ? Grimper dans les 50 plus grandes villes de France. Entre 2021 et 2022, les prix ont augmenté de 5,4 % dans les 50 plus grandes villes de France. Les villes moyennes continuent donc de tirer leur épingle du jeu : elles devraient, en 2023, connaître une progression d’environ 3 %.
Est-ce que l’immobilier va baisser en 2023 ?
Quand les prix de l’immobilier vont-ils baisser ? Après l’année 2022 qui s’annonce, encore une fois, comme l’histoire du marché immobilier, de nombreux observateurs s’attendent à un ralentissement en 2023. Si la baisse des prix est possible, le manque d’offres risque d’être, dans certaines zones fortes, jusqu’à ce que vous continuiez les souffler à tort.
Depuis un an, l’inflation se maintient à 6,8 %, après 7,3 %. La hausse continue d’être plus sensible pour les maisons (8,5 % sur un an au deuxième trimestre 2022) que pour les appartements (4,5 %), depuis le quatrième trimestre 2020.
Quel taux immobilier en 2023 ?
Les bâtiments tomberont-ils en 2023 ? Il reprend encore 40 points durant le premier semestre 2023 (à 2,80 % fin juin 2023), diminuant progressivement jusqu’à 2,45 % fin 2023, un niveau qui se stabiliserait en 2024. De manière générale, la hausse du taux va de pair avec une baisse du pouvoir d’achat des emprunteurs.
Est-il temps d’acheter un bien immobilier en 2022 ? Les prévisions actuelles pour le premier semestre 2022 sont de 2,5 % et de 3 % pour l’année. Logiquement, les coûts d’emprunt auraient dû être plus élevés, mais ce n’est pas le cas. Une bonne nouvelle pour les emprunteurs qui pourront profiter encore quelques mois de taux bas.
Comme nous le montrons dans notre guide pour acheter un bien immobilier en 2022. La situation du logement est très claire : des prix très bas, proches des records et cela tire les prix, notamment dans les villes les plus recherchées (Paris, Lyon, Bordeaux. , etc).
Où investir en 2023 immobilier ?
Est-il temps d’acheter une maison en 2022? En 2022, les prix des logements devraient augmenter dans tout le pays, sans baisse prévue compte tenu de la demande actuelle. En revanche, on peut s’attendre à une accélération de la croissance moyenne des prix. Les premières études en la matière tablent sur une hausse des prix d’environ 2 %.
- Les prix de l’immobilier vont-ils baisser en 2022 ? Pendant ce temps, CREA a estimé en juin que le prix moyen des maisons dans le monde augmenterait de 10,8% par an pour atteindre 762 386 dollars d’ici la fin de 2022 et 786 252 dollars en 2023.
- Il reprend encore 40 points durant le premier semestre 2023 (à 2,80 % fin juin 2023), diminuant progressivement jusqu’à 2,45 % fin 2023, un niveau qui se stabiliserait en 2024. De manière générale, la hausse du taux va de pair avec une baisse du pouvoir d’achat des emprunteurs.
- Quand les prix de l’immobilier vont-ils baisser ? Il y a quelques baisses de prix ici et là en 2022 et la hausse devient de moins en moins importante. Les taux hypothécaires augmenteront à nouveau en octobre et dans les derniers mois de 2022.
- Pour Maël Bernier, porte-parole du comparateur en ligne Meilleurtaux.com, ce taux monte même désormais à 2,40 % pour les prêts sur 20 ans. En 2023, on devrait déjà s’attendre à des prix de 3% ou plus, selon lui.
- Quels sont les prix en 2023 ? Mais jusqu’où iront les taux hypothécaires? Michel Mouillart annonce, toujours dans Les Echos, que le taux moyen de toutes les périodes cumulées pourrait atteindre 2,80% en juin 2023 « pour retomber progressivement à 2,45% fin 2023, un niveau qui se stabiliserait en 2024 ».
- Quel est l’état des taux de crédit immobilier ? Les taux immobiliers moyens en vigueur en octobre 2022 sont les suivants : 2,10 % pendant 25 ans, 2,00 % pendant 20 ans, 1,95 % pendant 15 ans, 1,80 % pendant 10 ans, 1,65 % pendant 7 ans.
Quoi investir en 2023 : des solutions d’investissement d’experts !
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- Où investir dans l’immobilier en 2023 ? Investir aux USA dans l’immobilier en 2023 ? Les prix de l’immobilier ont considérablement augmenté ces dernières années. Selon les statistiques du portail immobilier américain Zillow, les prix de l’immobilier ont augmenté de 14,90 % en un an.
- Pour vendre la propriété sans perte, les emprunteurs doivent attendre d’avoir payé suffisamment d’argent pour récupérer leur investissement initial. Pour information : le versement initial doit correspondre au moindre de ces montants : 3% du montant restant ou 6 mois d’intérêts.
- Quel est le bon moment pour vendre votre maison pour ne pas perdre d’argent ? On voit souvent que pour vendre une maison sans perdre d’argent, il faut attendre cinq ans afin de payer le prix lié à l’achat.
- Pourquoi attendre cinq ans avant de vendre votre maison ? En général, les experts conseillent d’attendre au moins cinq ans avant de vendre votre propriété, afin que le coût d’achat de la propriété soit récupéré. Revendre un logement avant cinq ans est donc souvent un mauvais calcul financier.
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Produits structurés.
Où investir 100 000 euros en 2022 ? Quel est le montant de 100 000 euros en 2022 ? Investissant 100 000 euros en 2022, l’assurance-vie est le placement le plus prisé. L’assurance-vie personnelle offre la possibilité de récupérer intégralement le capital que vous avez investi, c’est le principe du fonds en euros.
Est-il bon d’investir dans l’immobilier en ce moment ?
Les revenus de la vente d’une résidence principale sont exonérés d’impôt. Les revenus de la vente d’une résidence secondaire sont soumis à un taux d’imposition égal à 19% et à un taux de prélèvements sociaux égal à 15,5% des revenus.
Le produit de la vente de la maison est-il imposable ? Lors de la vente de votre bien (maison, maison, terrain), certaines démarches doivent être effectuées. Les plus-values, la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, peuvent être imposables.
Sans exonération totale ou partielle, la plus-value immobilière est soumise à l’impôt sur le revenu au taux forfaitaire de 19% et aux prélèvements sociaux à 15,5%. Si le capital immobilier dépasse 50 000 dollars, il produit une taxe supplémentaire de 2 à 6 %.
Est-ce le moment d’investir dans l’immobilier 2022 ?
Quelles sont les taxes sur la vente d’une maison? Les plus-values immobilières sont soumises à l’impôt sur le revenu au taux de 19%. Exemple : Pour obtenir un impôt sur le revenu de 20 000 €, l’impôt sur le revenu est de 3 800 € (20 000 € x 19 %). Une autre taxe s’applique s’il y a une taxe sur le capital de plus de 50 000 â¬.
Les gains obtenus lors de la vente d’un bien immobilier (appelés « plus-values ») sont donc généralement soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (19% d’impôt sur le revenu, 17,2% de prélèvements sociaux, soit un impôt total de 36,2%).