Menden, qui était jugé lundi depuis le 3 octobre, a été condamné à la prison à vie et à 22 ans de sûreté pour la mort à l’arme blanche d’un auto-stoppeur de 39 ans en janvier dernier à Nîmes le 19 juin 2028, à Villevieille, près de Sommières. Son seul but : connaître le sentiment de mourir. Suivez les faits saillants du public en direct.
Au deuxième jour du procès de Mathieu Danel, 27 ans, l’accusé, plusieurs de ses proches et quelques experts psychiatres seront dirigés en audience, après la première séance occupée par les auditions des enquêteurs. L’accusé a fait appel de sa condamnation à perpétuité, en janvier 2022 par la cour d’appel de la Garde.
Table des matières
– 17 h 40 : Le docteur Pénochet, troisième expert psychiatre
En tête, le docteur Jean-Claude Pénochet, auteur avec un autre médecin de la troisième spécialité psychiatrique du prévenu.
« De toute évidence l’acte apparaît dans une cruauté choquante, car dès le début il a commis ce crime pour savoir ce que ce serait de mourir. Pour lui c’est une expérience, comme une expérience scientifique qui n’a apporté que peu. .Il n’a rien ressenti, ni émotion, ni joie, ni plaisir, qui évacue le sadisme, pas le chagrin. Il attendait et il n’y sent rien, et il répond en scientifique. S’il avait apprécié, il aurait pu le refaire.
« Il pousse le raisonnement jusqu’au bout, avec une certaine rigidité. Au moment des faits, il portait un T-shirt du groupe Carpenter, qui est allé voir le concert dans le Nord, et c’était le dernier physique et rencontre sexuelle avec Solène. »
« Ça fait 10 jours qu’il a arrêté de travailler et il n’ose pas le dire à son père et sa mère. Il est dans son van en train de préparer son voyage, il lit violemment des mangas avec des scènes très violentes. Le dernier tome, le septième. », Dead tube , où l’on voit des scènes provocantes sur chaque page enseignant avec un pervers qui propose d’apporter à ses élèves les scènes vidéo les plus sanglantes possibles. »
« Je pense qu’en y réfléchissant, c’est un échec devant ses parents, dans son éducation et dans cette relation avec Solène, parce que ça signifie beaucoup plus pour lui qu’il ne le dit. Je pense qu’il fait preuve d’indifférence. Dans quelle mesure ? C’est un point d’interrogation pour moi. » .
« Il y avait une rivalité entre les deux frères depuis le début. Thomas a dit qu’il ne supportait pas d’être laissé pour compte, en contrôle. Il a une sensibilité narcissique. Que s’est-il vraiment passé dans cette famille pour mieux comprendre ? »
« La figure du grand pervers tout-puissant, sûr de lui et indifférent aux autres, ne correspond pas à la description de la personnalité de Mathieu Danel, il va sans dire qu’il apparaît comme quelqu’un de fragile et peut-être complètement dépressif. »
« Il a des idées de mort, de l’agressivité envers lui-même et le monde extérieur, et les choses vont se retourner contre une victime qui n’a rien à voir là-dedans, et qui, de par son comportement et les problèmes qu’il a présentés, a probablement facilité son entrée en action involontaire. Il était dans sa voiture sur un parking, il est arrivé avec une valise. Très peu ils se sont parlé, ils sont venus dans cet endroit plutôt désert, ils ont marché ensemble un moment, à un moment il a mis ses pantoufles Il a allumé la lampe pour elle, pendant qu’elle se changeait sur le côté de la voiture. Elle était gênée de l’allumer, et à ce moment l’idée plus ou moins préparée est entrée. Peut-être que cette action qu’il est en train de faire est un autre départ, une tentative désespérée de reconstruire une identité. Tomber et lutter contre l’effondrement de l’identité, qui prend un sens différent dans cette performance de l’époque.
« Dans cette problématique du narcissisme, c’est sobre et laissé en suspens en construisant ce personnage à bout de bras et en faisant de lui l’homme qu’il a tué pour voir ce qu’il ressentait. »
Dangerosité et risque de récidive ? « Est-il au bout du chemin et va-t-il le maintenir ? Comment fait-il son autocritique, est-il capable de s’en éloigner ou non ? S’il n’est pas négatif, il nous recommencera demain une autre histoire. Je ne pense pas, pour moi, parce que c’est une solution à une crise qui s’est produite. Je ne peux que comprendre que nous l’aurons quand nous nous en occuperons. »
Et sa reddition, est-ce une provocation ou une soumission ? « Les deux. C’est un homme qui a tué pour rien et Mathieu Danel est un garçon très respectueux des lois et lié à l’autorité. Il ne part pas quand la camionnette est prête. Il estime qu’il n’a aucune chance de se faire prendre, mais d’autres qui avaient aucune chance de se faire prendre aurait essayé. »
Me Chabert : « C’est compliqué, ça fait des heures qu’on nage dans les concepts psychiatriques. Vous parlez de la création d’un personnage, et aussi pour la première fois d’un héros maléfique, un héros noir. »
« Oui. Je vais encore plus loin. Je ne sais pas à quel point il joue ou est vraiment devenu un personnage. »
L’avocat principal est perplexe : « Il y a encore un gros écart de dangerosité entre les trois spécialités. Est-ce dangereux pour la société ?
« Je ne sais pas. Tueur en série était l’expression experte. Si vous commencez à penser qu’un tueur en série est déjà une première infraction, c’est toujours difficile. »
« La chose à propos de la renaissance est plus facile si vous avez une pathologie claire. Il n’y a pas de vraie pathologie. C’est clair qu’il y a une maladie, une souffrance, quelque chose qui ne va pas, qu’un gars réussit à faire ce sont des choses. Ça ne va pas bien. »
Dans son discernement. « Il n’a pas changé quand il l’a fait. Il sait qu’il va tuer quelqu’un, il sait que c’est un crime et que cela aura des conséquences. Il va bien. Il n’est pas intelligent. »
L’audience est interrompue. Ça commence demain à 09h00.
– 17 h 20 : La mère de Solène a tenu à témoigner à décharge
Quand j’ai appris ce que Mathieu avait fait de sa fille, nous avons été dévastés. Au début je me considérais comme un monstre, j’avais tendance à le diaboliser puis le temps a fait son travail et les souvenirs de ce qu’il était me sont revenus.
« Personnellement, je ne peux pas le réduire à ce qu’il a fait. La première fois que je l’ai rencontré, j’ai ressenti beaucoup de violence en lui, j’ai prévenu ma fille, j’ai ressenti quelque chose de « préoccupant » chez lui. Cependant, Mathieu a aussi un côté affectueux. Quelqu’un qu’il faut aimer, quelqu’un qu’il faut aider Au premier essai, j’ai eu l’impression de quelqu’un de froid, d’insensible qui avait du mal à exprimer ses sentiments mais qui n’en était pas vide, et qui était conscient de cette part sombre de lui-même. Il n’arrivait pas à trouver l’équilibre dans ses études ni dans sa vie amoureuse, alors il a fini par le libérer, le côté obscur, il l’a laissé en lui-même, au détriment de ce qu’il pouvait avoir en termes de qualités humaines, ce qui lui rendrait à une vie plus normale. »
« Je pense qu’il fut un temps où Mathieu était comme quelqu’un qui se noie et il voulait t’entraîner, et nous l’avons laissé faire. »
« Il y a une qualité en lui qui n’a pas changé et c’est l’honnêteté. C’est quelqu’un qui n’essaiera pas d’embellir les choses, même à son propre détriment. »
-16 h 30 : Solène, l’ancienne petite amie de l’accusé
En tête, Solène, l’ex-petite amie de l’accusé. Il a 26 ans et est soignant.
« On s’est connu pendant cinq ans de 2013 à 2018, on a été plusieurs fois en couple, on n’avait pas une relation équilibrée, c’est toujours moi qui ai déclenché les ruptures. Lui aussi avait des attitudes ambivalentes lors de la rupture je l’ai connu plutôt bien. amer, séparé plusieurs fois mais toujours accueilli à bras ouverts il m’a ramenée en famille d’accueil. Il s’est beaucoup occupé de moi. Ses parents au fil du temps ont désapprouvé notre relation. et il n’a pas hésité à les confronter. Je sais qu’il a eu des accès de colère. Cela m’est arrivé une fois, avec des violences physiques et psychologiques. Mais je ne peux pas le nier, car il l’a toujours regretté aujourd’hui avec son attitude et il a voulu payer les conséquences judiciaires. Pour moi, il est une personne très honnête, très rationnelle et insensible, mais pas insensible. Juste impuissante face aux sentiments.
« Quand je l’ai rencontré, il était insouciant, plus tard il était tourmenté. C’était un esprit plus léger, plus heureux. Au début, nous regardions des films et des séries, puis j’ai vu qu’il s’intéressait à des choses plus violentes. »
« Une fois, il m’a coupé la poitrine avec un couteau. Nous étions ensemble à l’époque et j’ai rompu avec lui parce qu’il y avait un autre homme pour qui j’avais développé des sentiments il y a toutes ces années… ».
« Il l’a très mal pris, il m’a dit qu’il n’avait jamais aimé quelqu’un comme moi et qu’il n’avait jamais autant souffert. Il m’a donné un couteau pour me couper la poitrine, je ne pouvais pas du tout le faire et il l’a fait en devant moi et à gauche. »
Nous nous sommes séparés fin 2017, avec une seule rencontre en mars 2018. Il revenait d’un concert dans le nord et je lui ai proposé de l’accueillir, nous avons renoué des relations intimes et le lendemain il est revenu à Montélima.
« Une fois, peut-être en 2015, on retournait dans notre chambre, il m’a dit qu’il se verrait comme un harceleur, il était intrigué par ce genre de travail. »
Me questionne Arnal sur sa réaction face aux faits. « Je suppose que tu es surpris ?
« Oui, ça m’a détruit quand je l’ai découvert, et quelque part j’ai pensé que c’était maudit qu’il soit allé si loin. Ça ne m’a pas autant surpris que si ça avait été une autre personne. Il avait cette partie noire en lui, je l’a vu couler. Un état fermé, isolé, sans but. »
-14 h 30 : Un second expert psychiatrique dépose
Un deuxième expert, un psychiatre de Carpentras, intervient à tour de rôle par visioconférence. Ce dernier a été le premier à examiner chronologiquement Mathieu Danel, en novembre 2018, alors qu’il était incarcéré pendant quatre mois.
Dans la pièce, Mathieu Danel lui raconte alors : « C’était parce qu’il était là. C’était une curiosité générale sur la mort, ancienne. C’était quelque chose que j’aurais aimé avoir, c’était la découverte de soi par l’expérience, par exemple. Je pourrai avoir une carrière épanouissante avec un travail ou un sport ?
« Alors que je l’examine, il me dit: » J’ai de nouveau une attirance, si quelqu’un vient me chercher, je me battrai, non pour me défendre, mais pour tuer.
« Il l’exprime avec des notes très factuelles avec une grande précision. Son histoire est éloignée de la sphère émotionnelle. Une sorte de neutralité, voire de froideur. »
« Concernant sa personnalité, j’ai identifié trois dimensions. Il y a une dimension émotionnelle, qui a des difficultés à éprouver du plaisir et c’est celle qui a ralenti l’affectivité. Il a des difficultés à percevoir, exprimer et recevoir des émotions. Cette dimension est anormalement régulée. » «
« Cela évoquait une curiosité presque métaphysique pour la mort, qui se conjuguait à une attirance pour le virtuel, pour les mangas. Dans la lignée de cela, il y a cette collection de couteaux. L’absence de la dimension émotionnelle pour passer à l’action, l’absence de culpabilité. et le désir de répéter cette expérience.Quand il a brisé cet interdit, il l’a fait sciemment ».
« Je pense qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans sa prestation, ses réactions émotionnelles sont séparées de ses actes. Il souffrait donc d’un trouble mental qui a modifié sa perception. Ce repli dans le virtuel, ce déficit au niveau affectif, ses actes ne sont pas en adéquation avec le champ émotionnel. Il s’agit d’un suivi psychothérapeutique pour mieux réguler cette relation affective dans un environnement confiné.’
« C’est passé d’une attirance pour la dimension meurtrière à une préoccupation et une obsession. »
– 14 h : l’audience reprend avec le témoignage du père de Mathieu Danel
Le père de l’accusé, Vincent Danel, un gros barbu, parle à grands gestes dans le bar.
« Il a toujours été un enfant parfait ! Pas de problème ! Et puis il est allé étudier à Valenciennes. Que s’est-il passé ? Une histoire de cœur qui a mal tourné, je suppose.
Interrogé sur la confiance que son fils a dégagée, il affirme. « Lorsqu’il est revenu à Montelima en août 2017, il nous a dit textuellement, je veux tuer quelqu’un pour savoir ce qu’il ressent. Je ne l’avais pas anticipé. Il nous l’a dit une seule fois, je m’en souviens comme si c’était hier. Je suis désolé, quelque part nous sommes responsables de ça ! »
« Il m’a dit qu’il était allé voir une touche et que ça s’est avéré faux. »
Collection de couteaux ? « Je ne savais pas. Je lui ai personnellement offert un Opinel pour ses 18 ans avec son nom gravé dessus. Et il y avait une armurerie au dos. »
Evoquant les faits, l’homme est bouleversé.
« J’ai arrêté d’aller la voir en détention. Je ne comprends toujours pas pourquoi (elle a fait ça, ndlr). Je lui laisse son expérience maintenant. Je suis déçu, je suis triste, pour cette pauvre femme. « Je suis dans cette merde, et nous n’avons pas de réponses ! Notre fils, nous vivons pour nos filles, pour les emmener plus haut. Il a foutu en l’air notre famille. Sans pitié. Désolé, ça ne marche pas, je. l’ai. passé. »
– 11 h 30 : Le psychiatre Roland Coutanceau en visioconférence
Roland Coutanceau, 71 ans, psychiatre hospitalier, témoigne depuis Paris par visioconférence.
« Les éléments les plus intéressants sont les propos de cet individu. Sur le plan psychiatrique les choses sont simples, il n’a pas d’antécédents. Il nous apporte une séparation chaotique avec son ami. Nous avons affaire à un malade mental : à son âge il n’a maladie, il n’a pas de maladie mentale. » c’est aussi simple que ça.’
« L’égocentrisme apparaît au-dessus de la personnalité, on a un égocentrisme avec un ton un peu mégalomane, une pathologie qui n’est pas en soi. Le mégalomane est moins enclin à s’intéresser à ce qui se passe dans la tête de l’autre, et nous le sommes. Il est moins sensible au vibrato émotionnel. »
« En termes de sexualité, il se décrit comme bisexuel avec une préférence pour le sexe féminin. »
« Je pense que les dangers avec Solène ont fait plus que dire. »
« La question que se pose cet homme, c’est pourquoi. J’ai 71 ans, j’ai passé 10 ans au Centre National d’Orientation, là où toutes les peines longues sont passées. Il nous donne tous les éléments pour comprendre. L’action s’assume, il y a peut-être un petite note de provocation, mais en même temps une lucidité qu’il a et qu’il assume. »
« La première chose que j’ai remarquée, c’est que l’idée de faire ça dure depuis un an, c’est la cristallisation de l’idée criminelle. La pensée de tuer est chez les humains, mais beaucoup de gens cèdent à ce projet. Là, le L’idée de tuer est si convaincante. C’est une idée mégalomane. La plupart d’entre eux respectent la vie des autres. Très rares sont ceux qui prennent froidement l’idée de tuer quelqu’un. Sans motif apparent et sans émotion apparente. »
« J’ai évalué le fils d’un médecin, il avait 16 ans, il a eu l’idée de tuer quelqu’un, mais pas de tuer une femme ou un enfant, il a eu l’idée de tuer un Français ordinaire. Il a tiré sur un homme gris costume trois pièces avec une voiture au milieu de la rue. »
« Un juge de la peine n’a pas pris le risque de le libérer, un tel acte est tellement terrible. Il ne s’est pas repenti car il a été le seul criminel de l’histoire judiciaire de la France à avoir tué un Français ordinaire. »
« Chez le mégalomane il y a l’idée d’avoir fait quelque chose de spécial, le sujet se sent au-dessus des autres, unique au monde. Statistiquement c’est une pensée exceptionnelle. »
« J’en ai rencontré un petit nombre dans ma carrière. Il y avait des intellectuels dans les années 1930 qui fantasmaient sur ce thème du crime gratuit. »
« Cela m’a frappé que c’était dérangeant et en même temps il se posait la question, pouvait-il recommencer ? Ils l’ont observé avec une attention particulière en prison et l’ont observé à ce moment-là, les experts n’ont pas tranché ce problème. S’il n’avait pas été attrapé, voilà comment peut-on devenir un tueur en série, si un tueur en série décrivait l’histoire de son premier crime, nous serions très proches. Le deviendra-t-il ? Pas nécessairement.
« Il est jeune, poursuivent-ils, c’est encore un sujet en relation avec l’autre avec du potentiel, mais il a la capacité d’évoluer. Son discours a-t-il changé ? Je suis un peu curieux de savoir. »
« J’ai entendu des choses terribles dans ma vie, des gentils névrosés sur mon canapé, des gens qui avaient des pensées terribles comme des criminels qui ont fait des choses terribles. Une fois le projet installé dans le psychisme, on devient désensibilisé.
« Les vrais tueurs en série ont une motivation sexuelle en plus du désir de tuer. Il y a d’autres avantages à tuer. Le meurtre ici est une fuite émotionnelle. »
Le Président a rappelé que le 5 juillet 2020, alors qu’il était à l’isolement depuis son incarcération, il avait dit aux gardiens qu’il avait un problème avec son voisin et que si on ne changeait pas de cellule « il voulait le faire ». Et une heure plus tard, il a essayé de se jeter sur ce prisonnier, et les gardes ont trouvé un morceau de plastique aiguisé de 15 cm dans son pantalon.
Psychiatres: « Un tueur plus traditionnel ne l’aurait pas dit avant de le faire. Il l’aurait fait et ensuite nous l’aurions vu. Communiquer une intention d’être violent est déjà sophistiqué. Ce n’est pas un signe de danger dans le sens . un tueur en série encore et encore. »
« Rarement dans ma longue carrière ai-je vu un thème aussi clair et net de son état émotionnel pour une action aussi grave. »
– 11 h : La mère de l’accusé vient témoigner
En tête, la mère de Mathieu Danel vient témoigner, très stressée par la situation.
« Mathieu était un enfant recherché, jusqu’à ce qu’il aille à l’université il n’y a rien à dire. Pour l’école, toujours félicitations, aucun problème avec quoi que ce soit, avec des amis, rien, il était loin de chez lui jusqu’à ce qu’il aille à l’université, à Valencienne. Au fin de première année il a rencontré Solène, grand amour c’était quand elle est tombée amoureuse de lui et rien de bon n’en est ressorti. On lui a dit, attention à ne pas le perdre. On a vu les choses se passer au début de la deuxième année. moins , il nous a dit que Solène l’avait quitté pour un autre garçon. Puis il est de nouveau avec elle. Quelques mois avec lui, puis encore Il m’appelle au fond du gouffre. »
« Je lui dis que ce n’est pas bien quand il y a plusieurs séparations, il faut la quitter. Elle est toxique, cette fille. Je l’ai dit aussi à Solène. »
Le magistrat arrive à nos jours quand Mathieu lui dit qu’il veut tuer quelqu’un.
« Je n’y croyais pas. Je lui ai dit que je t’emmènerais aux urgences psychiatriques et qu’il serait vu rapidement, je ne le voyais pas comme une menace. Il est entré dans la pièce et nous a jetés dehors. Alors Je lui ai dit que je ne pensais pas t’avoir élevé pour ce genre de choses. »
« Est-ce que cette enquête sur la mort n’a jamais été avec vous? »
« Non. C’était comme bipolaire, tout est merveilleux, et puis j’ai merdé. Je pense qu’avec le temps, elle a mis en bouteille toutes ses émotions et a mis un blocage dessus, puis ça n’a pas marché. Rien n’est sorti. Après ça, elle était vide, je pense qu’elle souffrait trop. Parce que j’en ai. »
Me Arnal revient sur l’expérience événementielle. « Quand on te dira… que le ciel me tomberait dessus, ce serait pareil. » Il pleure. « C’était un enfant parfait, j’ai dit à mes amis, il est parfait. Je n’avais rien à dire, rien. C’est impossible, et pourtant c’est vrai. Je ne comprends pas, et ça me torture, et je n’ai pas à dire rien, je ne comprends rien. » C’est pourquoi je vais mourir », pleure-t-elle à travers les larmes.
– 10 h 30 : Me Chabert passe l’accusé sur le gril
Me Chabert, la partie civile, visiblement agacée par les réponses du prévenu, se lance dans une série de questions : « Avez-vous pensé à vous faire aider ? Pour avoir demandé une aide psychiatrique, le conseil de ma mère, à ce moment-là, il m’est venu à l’esprit que ce procédé m’empêcherait de répondre à cette question, que je serais enfermé ou empêché. »
« Pourquoi n’as-tu pas essayé d’autres moyens de sensations fortes, sports de combat, haute intensité, saut à l’élastique, parachutisme, tu y as pensé ? »
« J’avais assez d’expérience dans la vie, j’ai pratiqué beaucoup de sport, de travail, d’études, et c’est clair que rien ne m’excitait vraiment. »
« Vous n’avez rien vécu, et vous avez immédiatement pensé à tuer quelqu’un dans des conditions qui ne vous mettaient pas en danger. »
« Je ne suis pas sûr que je n’étais pas en danger, il faisait la même taille que moi, il était un peu plus lourd que moi donc s’il avait réagi… »
Me Chabert : « Vous ne mesurez pas la portée de ce que vous venez de dire. Vous avez rejeté tout ce qui pouvait vous mettre en danger. Vous avez voulu ressentir cette émotion sans vous mettre en danger. »
« Vous ne prenez jamais d’auto-stoppeur. Claire, c’est la première fois que vous faites de l’auto-stop de votre vie. Et le poignard est dans la voiture depuis un mois. Et vous voulez nous faire croire que vous n’y avez jamais pensé. Seulement pour mourir. ils sur les hauteurs de Sommières ?
« J’étais prêt à partir à chaque étape », a répondu l’accusé.
« Tu étais prêt à ce que je le tue dès le début. »
Me Arnalek, en défense, proteste. — Tu n’as pas à donner ton avis, mon frère !
Me Chabert au prévenu : « L’idée que vous avez admise dans votre déposition vous est venue en quittant le restaurant. »
Mathieu Danel est toujours derrière. « Une idée me traversait l’esprit comme elle le faisait assez régulièrement ; mais à l’époque je n’avais aucune idée qu’elle surgirait. L’idée générale de mourir était encore plus ou moins là, mais avant qu’elle n’arrive. Sur les hauteurs de Sommières je n’aurait pas pensé à le faire. »
« Vous nous avez dit que vous vouliez une mise à mort chirurgicale, mais cela s’est transformé en boucherie. »
« Je suis le terme que j’utilise. Comment voyez-vous cette action aujourd’hui ? »
« Maintenant, je peux réagir plus facilement émotionnellement. Plus je progresse et mieux je m’améliore, plus je me rends compte que c’était horrible. Horrible. Précisément parce qu’il n’a rien fait pour le mériter, j’ai pris sa vie dans l’égoïsme d’une quête personnelle. Cela semble évident pour tout le monde ici. Plus j’avance, plus je me rends compte de la nature terrible de cet acte.
L’avocat principal est revenu sur le projet de « tournée aléatoire en France » que Mathieu Danel s’apprêtait à lancer au moment des faits. Il a aménagé le Kangoo pour y dormir, mais il a aussi acheté un gros bidon d’acide chlorhydrique et de permanganate de potassium, deux produits à la fois qui peuvent être mortels.
« Tu ne penses pas que c’est anormal ? As-tu une idée en tête ? »
« Tu voulais connaître la sensation de tuer, pourquoi ne pas tuer un animal, pourquoi ne pas prendre une arme de chasse et aller tuer un sanglier ? C’est permis ! »
Accusé : « Tuer un être humain, c’est ce qui est sous-entendu. Il n’y a pas d’égalité avec un animal, tuer un être humain, il aurait été mon égal. Pas avec un animal, sauf ‘va tuer un tigre avec toi’. vide remis. »
– 10 h : « Je lui explique que je m’apprête à mettre fin à ses jours »
Mathieu Danel poursuit son histoire terrifiante, de la même voix monocorde, sans aucun changement dans son débit.
« Je lui explique que je suis sur le point de mettre fin à ses jours. Il me demande s’il a fait quelque chose de mal. Quand il me dit qu’il ne veut pas mourir, je le frappe. »
Président : « Voudriez-vous nous montrer le geste pour la première fois ?
Mathieu Danel tremble un peu, les mains jointes devant lui. Il reste immobile. « Je l’ai frappé avec ma main droite. »
« Ce premier coup, vous vous attendiez à ce qu’il soit fatal ?
« Je l’ai frappé aussi fort que j’ai pu, avec la pointe. Il était terrifié, il n’a pas essayé d’esquiver car il ne pouvait pas revenir. Il est tombé sur le côté, il est allongé. Comme je le vois. pas mort, Je me rends compte qu’il a mal et j’essaie de le réparer, et je le frappe sur la tête en pensant que si j’arrive au cerveau il cessera immédiatement de souffrir.Mais j’ai largement sous-estimé la résistance du crâne.focalisé sur l’idée de mettre fin à ses souffrances. »
« Je ne suis pas en colère, je suis concentré sur le résultat final de la mort. Je frappe aussi fort et aussi vite que possible. Je suis concentré sur cet objectif, je commence peut-être à paniquer à l’idée de lui . Il tuait alors que ce n’était pas le but. »
« Avez-vous pu percevoir les cris, les gémissements de douleur ? Est-ce que tout cela se traduit par une cruauté ?
« Je peux voir qu’il tremble, il essaie de se protéger, mais je sais qu’il ne crie pas. »
« A aucun moment du processus, après le premier coup non mortel, ne vous dites-vous : ‘qu’est-ce que je fais, est-ce que j’arrête ?’
« Pas pour moi dès le premier coup, c’était le point de non-retour pour moi. Je n’arrête pas de me dire que j’aurais pu être plus rapide. »
« Il est recroquevillé sur le côté. J’ai remarqué qu’il ne tremblait plus. »
« Est-ce que cette image vous a fait quitter la scène du crime? »
« C’était une image dans ma tête pendant deux jours après que c’est arrivé, mais je n’étais pas sûr de sa réalité. C’était une image si vive, si grave, et c’était surréaliste parce que je n’étais pas là. J’ai des sentiments, je pensais que c’était peut-être juste dans ma tête. Ce n’était pas une image triviale. , c’est un corps sans vie, ce n’est pas quelque chose qui peut être vu sans manifestation émotionnelle, et c’était que je n’avais pas ça émotion. La manifestation m’a fait me demander si c’était réel.
Le Président : « Vous n’avez aucun remords, aucun remords d’avoir ôté la vie à cette jeune femme ? Et aucune joie ou fierté d’avoir accompli cet acte ? La paix émotionnelle ?
« C’est vrai. Je me suis dit que tout et le contraire pouvaient arriver, ressentir un plaisir immense ou être dégoûté de moi-même, ressentir toute la gamme des émotions humaines, je n’avais pas d’a priori.
« Durant l’enquête et aussi lors du procès de Nîmes, vous avez fait preuve d’un tel détachement et d’une telle froideur. »
« Depuis le début de mon incarcération j’ai demandé à suivre un psychologue et un psychiatre et nous nous voyons encore très régulièrement. J’analyse ma vie, ce qui a causé cette aliénation en moi, j’ai la volonté de me corriger. Nous avons essayé plusieurs traitements et le dernier a des résultats positifs, il reste Cela m’aide à augmenter mes petites émotions. »
– 9 h 30 : L’accusé poursuit son terrible récit du crime
Le président se tourna vers la victime : « Comment le retrouvez-vous ? »
« Un peu inhabituel, surprenant, il pouvait rire sans raison après un silence, peut-être un peu maussade. Les conversations étaient très superficielles, nous ne nous sommes pas rapprochés. Peut-être étions-nous un peu plus proches que les auto-stoppeurs ordinaires, peut-être sans regrets. . »
Il est interrogé sur sa proposition d’avoir des relations sexuelles avec Claire avant sa mort.
« Je me suis dit, nous sommes dans un endroit isolé, hors de vue, c’est peut-être ce qu’il veut qu’elle comprenne. Je suis assez maladroit pour interpréter les signes de flirt, alors j’ai demandé si c’était ça, sauf que ce n’était pas le cas. . Je l’ai examiné comme une explication possible. «
« Vouliez-vous avoir des relations sexuelles ou n’aviez-vous rien d’autre à faire ?
« C’est un peu comme ça, je n’en avais pas particulièrement envie, mais s’il avait été créé, oui. »
« Il a pris le même ton que le reste de la conversation, il a dit que ce n’était pas possible, ni en colère ni surpris. Je me suis dit bon, j’ai mal compris. à l’époque pourtant. »
« Je remarque le poignard, c’est là que tout me passe par la tête, je constate que l’endroit est vide, il n’y a aucun lien qui permettrait mon arrestation, au lieu de ce dont je me souvenais, les circonstances étaient favorables à la mise en place. »
« Pendant deux ans, j’ai remarqué qu’il n’y avait pas grand-chose qui pouvait déclencher une réaction émotionnelle en moi qu’avant. Je m’ennuyais au travail, je m’ennuyais à la maison et ce qui pouvait déclencher quelque chose en moi. »
« Dans l’univers dans lequel nous vivons, en même temps, nous sommes confrontés à des séries télévisées, confrontés à beaucoup de choses qui parlent de meurtre, et j’ai dû me poser la question. Petit à petit j’ai perdu la capacité d’éprouver des émotions mais ça n’a jamais été complètement sec. »
« Je savais que c’était interdit, c’était terrible, mais je n’avais plus les réseaux moraux et émotionnels pour réaliser quel monstre il s’apprêtait à faire. »
Magistrat : « Vous avez choisi de tester vos émotions sur le terrain morbide et criminel et non sur le plan sexuel. Qu’est-ce qui a fait l’ancrage dans le domaine criminel ? »
« J’avais besoin de quelque chose d’extrême pour me dire que si cette action ne faisait rien, rien ne ferait rien pour moi. »
« Après avoir réfléchi plus sérieusement, je l’ai attrapé pendant ces deux jours et j’ai réalisé les dégâts qu’il avait causés. Comme nous regardions souvent la série télévisée avec ma mère, elle a dit que le méchant est toujours attrapé, que cela prenne deux jours ou vingt ans. , l’équipe d’enquêteurs gagne toujours. Je pouvais ramener la vie, mais c’était une épée de Damoclès, et je pouvais l’arrêter à tout moment au cours des 40, 50 prochaines années.
Sa réaction en voyant le poignard ? « Il était un peu effrayé, surpris, essayant de comprendre, c’était tellement à l’improviste. Il avait raison, oui. Surpris. »
– 9 h 10 : Mathieu Danel est à la barre
Le président Mathieu Danel est monté sur le podium, « vu les mauvaises conditions acoustiques dans la loge », car les propos tenus au micro la veille étaient quasiment inaudibles.
Magistrat : « Je vais vous demander de me raconter le jour où le crime a eu lieu. »
Mathieu Danel parle d’un ton monotone qui ne changera pas même lorsqu’il relatera les moments les plus terrifiants de cette journée du 19 juin 2018.
« Je conduisais sans le temps et j’ai vu cette jeune femme faire du stop sur le bord de la route, quand je suis arrivé elle m’a dit qu’elle voulait aller à Nîmes, elle m’a dit qu’elle voulait aller à Sommières, quand je suis arrivé, elle a lâché m’a fait partir et elle m’a proposé, en précisant qu’elle était guide touristique, de visiter la région ».
« Je n’ai rien fait, nous avons visité et raconté des histoires. Plus tard, nous avons cherché un magasin pour acheter de la nourriture, il était fermé, nous sommes allés dans une pizzeria, avons mangé et partagé l’addition. J’étais prêt à repartir », a-t-il déclaré. . J’avais envie de monter sur les hauteurs de la ville prendre un peu d’air pour le prendre, car il faisait chaud. »
« Il faisait nuit à ce moment-là, je lui ai proposé de coucher avec elle et nous sommes restés dans la voiture. Elle a très poliment décliné en disant qu’il y en avait plus, mais elle avait un problème médical, et elle ne pouvait pas l’offenser. »
« Quand nous sommes partis, j’ai proposé qu’on le laisse dans un hôtel, car nous étions au milieu de nulle part et il m’a dit qu’il voulait dormir dans une belle étole. Quand je suis parti, j’ai vu le poignard à la porte et je me suis dit… que c’est une occasion pour moi de le tuer, car l’endroit est très convenable. »
« Je retourne vers lui, quand il le voit il panique un peu… beaucoup. Je lui explique ce que je voulais faire, je ne voulais pas le tuer parce qu’il m’a fait du mal, il avait l’air une personne très gentille, mais pendant des années, j’ai voulu voir ce que c’était que de tuer quelqu’un, alors je l’ai fait.
« Je l’ai joué plusieurs fois en essayant de toucher les parties vitales, de le garder le plus court possible, car à aucun moment je n’ai voulu faire plus mal que nécessaire. »
« Je n’ai jamais fait ça, j’ai vu dans le rapport d’autopsie qu’il n’était pas mort tout de suite. Une fois que j’ai été sûr qu’il était mort, je suis rentré chez moi. »
Quelle est la différence entre une brève et un fait divers ?
Les nouvelles fournissent brièvement des informations sur les événements actuels. Ils couvrent un large éventail de sujets, allant de divers événements à l’actualité internationale, et sont souvent des soumissions inédites d’agences de presse.
C’est quoi le résumé ? Nouvelles courtes, non pertinentes ou récentes.
Comment écrire une brève exemple ?
Exemple : 18 personnes (qui) ont été blessées, dont 4 grièvement, dans un accident de car scolaire (quoi) le vendredi (quand) 15 décembre (quand) dans le village de La Guérinière, sur l’île de Noirmoutier (Vendée) (où) . Le bus a percuté une camionnette qui tentait de le doubler sur les quatre voies qui traversaient l’île.
Comment rédiger une brève 3am ?
Un résumé prend souvent la forme d’un article de moins de 10 lignes sans paragraphe ni titre. Une fois la première phrase commencée, le lecteur est obligé de lire jusqu’à la fin. Ainsi, le crochet de nouvelles devrait être soigné.
Comment rédiger une brève exemple ?
Résumés de la règle des cinq ws et du « comment ? » doit répondre à la question. « . Les 5W sont des questions auxquelles les journalistes répondent dans la plupart de leurs reportages. Ce sont les questions qui ?, quoi ?, où ?, quand ? et pourquoi ? (en anglais : qui ?, quoi ?, où ?, quand ? et pourquoi ?).
C’est quoi une brève en journalisme ?
c’est aussi l’équivalent d’un tweet. Et c’est toujours une information ! Comme son nom l’indique, un résumé est une information présentée de manière concise. Il est largement utilisé dans les programmes d’information, les journaux papier ou les sites Web.
C’est quoi une brève en journalisme ?
1 A lire : la définition de l’actualité L’actualité est un texte de quatre à six lignes, sans titre ni paragraphes séparés. Cette forme simple en fait le genre de journalisme le plus lu. Il répond à l’un des principes de base de l’écriture journalistique : fournir le plus rapidement possible les informations essentielles.
Comment rédiger une brève 3am ?
Un résumé prend souvent la forme d’un article de moins de 10 lignes sans paragraphe ni titre. Une fois la première phrase commencée, le lecteur est obligé de lire jusqu’à la fin. Ainsi, le crochet de nouvelles devrait être soigné.
C’est quoi le fait divers ?
Un fait divers est souvent un événement tragique. Dans ce cas, il s’agit d’accidents, de vols, de disparitions, de meurtres ou de catastrophes. Ces drames, bien que différents, sont regroupés dans la rubrique « actualités » à l’intérieur des pages des magazines et des journaux, car ils sont de peu d’importance.
Quel est le type de texte d’un fait divers ?
La nouvelle est essentiellement un texte narratif, où un événement de la vie quotidienne est raconté. Le but est d’inciter le lecteur à prendre part à l’action. En général, l’information de la presse s’adresse à un public local.
Quelles sont les caractéristiques d’un fait divers ?
C’est l’histoire de nombreux événements considérés comme sans importance, inhabituels et inattendus. Un fait divers n’appartient à aucun fait divers : il n’est ni politique, ni social, ni économique, ni culturel, et pourtant il occupe une place non négligeable dans les journaux et hebdomadaires.
C’est quoi un fait divers insolite ?
, la catégorie d’actualité qui se définit dans le vide ou négative serait l’actualité : si les faits semblent intéressants, mais qu’ils ne sont pas politiques, économiques, ou autres, alors ils sont « tout » ; c’est-à-dire à la fois différents des faits de toutes les autres rubriques, mais aussi…
Quels sont plusieurs exemples? Un fait divers est un événement tragique qui attire l’attention parce qu’il frappe sans prévenir et souvent des gens ordinaires. C’est ainsi qu’on dit que les accidents, les viols, les disparitions, les meurtres, les catastrophes sont des « nouvelles ».
Quelles sont les caractéristiques d’un fait divers ?
C’est l’histoire de nombreux événements considérés comme sans importance, inhabituels et inattendus. Un fait divers n’appartient à aucun fait divers : il n’est ni politique, ni social, ni économique, ni culturel, et pourtant il occupe une place non négligeable dans les journaux et les hebdomadaires.
Comment rédiger un fait divers 1as ?
l’événement s’est produit….La nouvelle est organisée comme suit :
- Titre : annonce le contenu en gros caractères.
- Titre : Résume le contenu de l’article en caractères de taille moyenne.
- Nom du journaliste : à la fin de l’article.
- Présentation : souvent en colonnes.
Quelles sont les principales caractéristiques linguistiques les plus utilisées dans la rédaction du fait divers ?
– Caractéristiques langagières de l’actualité : On utilise : – le passif sans complément ou avec l’agent (on ne sait pas qui), – les temps verbaux : Le passé est le plus utilisé dans une actualité, car on raconte des événements. proche dudit moment.
Qu’est-ce qu’on fait divers ?
î ¬ nouvelles, nouvelles 1. Un événement sans signification générale lié à la vie quotidienne. 2. La rubrique presse qui contient des informations sans généralité, sur les événements quotidiens (au pluriel).
Quels sont les faits divers ?
Accidents, relations sexuelles, disparitions, enlèvements, meurtres, séquestrations, fusillades, vols, naufrages, accidents ou défaillances policières sont autant d’événements divers et imprévisibles.
Quel est le but d’un fait divers ?
[Actualités] (â¦) est un disque informatif qui dérange car il échappe aux catégories et enfreint les règles. Lorsqu’il s’agit d’informations contemporaines sur le genre de l’actualité, le domaine du journalisme est évidemment la principale source d’information.
Comment Ecrire un fait divers insolite ?
La forme de l’actualité est toujours la même : le titre, assez percutant par sa taille de police et son sens (mots bien choisis, expression, jeu de mots, phrase courte)… L’article de presse retrouve sa chronologie. séquence:
- avant l’événement lui-même.
- En réalité
- les conséquences de cet événement.
Comment inventer un fait divers ?
Dans le premier paragraphe, nous présentons ce qui s’est passé (événement) et le résultat de ce qui s’est passé. La première phrase est une répétition du titre, nous commençons donc par la conclusion. Dans les paragraphes suivants, nous revenons sur les circonstances, commençons à raconter et suivons l’ordre chronologique.
Comment on écrit faits divers ?
Deux notations sont autorisées. Les nouvelles dérivées (= journaliste traitant de l’actualité) sont toujours écrites avec un trait d’union.
Quelle est la première chose à faire en cas d’accident ?
Si vous êtes le premier arrivé, la première chose à faire en cas d’accident de la circulation est de vous arrêter. Ne le martelez pas. Cela peut provoquer un accident s’il vous suit. Garez-vous sur le bord de la route à moins de 150 mètres de l’accident pour faciliter l’accès aux secours et allumez vos feux de détresse.
Que faire en cas d’accident ? Vous êtes victime d’un accident
- Allumez vos feux de détresse;
- Si vous le pouvez, garez-vous (sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute) sans gêner l’accès des véhicules d’urgence;
- Mettez vos passagers en sécurité;
- Avertir les services d’urgence ;
Quelles sont les mesures à prendre en cas d’accident ?
En cas de blessure, couvrir la plaie avec un linge propre. En cas de brûlure, faites couler de l’eau au-dessus de la zone brûlée pour la refroidir le plus rapidement et le plus longtemps possible. Gardez la victime confortable et couverte en attendant les secours.
Comment agir en cas d’accident ?
112 : numéro européen pour contacter les services d’urgence. Ce numéro doit être mémorisé et contacté en priorité en cas d’accident. 15 : ce numéro est celui du SAMU (service d’assistance d’urgence) 18 : pour contacter les pompiers.
Quelle est la première chose à faire en cas d’accident ?
N’oubliez pas d’allumer vos feux de détresse lorsque vous courez. Il est indispensable de porter un gilet haute visibilité afin d’être vu de jour comme de nuit et ainsi éviter les risques d’accidents supplémentaires. Des triangles de signalisation doivent être placés en amont et en aval de l’accident.
Quels sont les premiers secours à apporter à un individu en cas d’accident ?
Que peut-on faire pour aider la personne blessée : s’assurer que la personne blessée peut respirer et que les voies respiratoires sont dégagées. Il faut aussi rassurer la victime en lui parlant. Il faut aussi éviter de parler de ses blessures pour ne pas paniquer.
Quelles sont les 3 informations à transmettre aux services de secours ?
â 112, le numéro de téléphone réservé aux appels d’urgence et valable dans toute l’Union européenne. Quelles sont les trois informations à transmettre aux secours ? Le numéro de téléphone à partir duquel l’appel est passé, la nature du problème et l’emplacement le plus précis.
Comment supprimer midi libre ?
Pour résilier votre abonnement papier, vous pouvez contacter le service client par mail à abonnements@midilibre.com ou par téléphone au 04 30 00 30 34 au moins 5 jours avant la date souhaitée. La suspension peut être comprise entre 4 jours et 3 mois.
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contactez-nous au 04 3000 7000, du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h ou écrivez-nous à lagence@midilibre.com ou rendez-vous sur le formulaire de contact : https://www.lagencedecomm . eu/pour les relations/.
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Qui est le patron de Midi Libre ?
A la mort de Jacques Bellon en 1956, Maurice Bujon devient PDG de Midi Libre et le restera jusqu’en 1996, date à laquelle son fils Claude lui succède.
Qui est propriétaire du Midi Libre ?
Après avoir été racheté par le groupe Le Monde à ses actionnaires historiques en 2001, en 2007 par le groupe bordelais Sud Ouest, il appartient depuis 2015 au groupe toulousain La Dépêche.
Quel est le journal de Montpellier ?
Actualités de Montpellier – midilibre.fr.
Où acheter midi libre ?
Téléchargez Midi Libre, le journal régional du Languedoc-Roussillon et de l’Aveyron, tous les matins à partir de 06h00 uniquement sur la borne en ligne ePresse.fr et choisissez parmi 14 éditions locales !
Ou publier une annonce ?
Dans quel média publiez-vous une annonce légale ? Votre annonce doit être publiée dans un journal autorisé à recevoir des annonces légales. Ce journal doit se trouver dans le même département que le siège social de votre entreprise.
Ou poster une annonce légale ? Comment publier ? La publication des actes administratifs doit se faire dans une JAL habilitée du département où est situé le siège social de la société ou le siège social de la personne physique, au choix des parties. Le choix du journal appartient aux parties.
Où mettre des petites annonces ?
ParuVendu.fr est un site de référencement gratuit de petites annonces en ligne. Nous vous proposons 8 univers (Immobilier, Automobile, Emploi, Mon Stockage, Animaux, Services, Vacances, Pro Business) où vous pouvez rechercher et/ou déposer vos annonces.
Quel est le meilleur site d’annonce ?
Logic-Immo prend la tête du classement, avec plus d’un million de prévisions de ventes ; Leboncoin, en deuxième position, avec plus de 700 000 annonces immobilières ; SeLoger.com se hisse à la troisième place, avec plus de 600 000 logements à vendre.
Quel est le concurrent du Bon Coin ?
Leboncoin, Paruvendu, Vivastreet, Topannonces, Kicherchekoi et Marche sont des sites de petites annonces populaires en France. Après eux, on peut citer d’autres sites de petites annonces comme Trefle, Wakineo et des nouveaux venus comme Jevendsjachete et Troc Echange.
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Tarif A2Presse : | 217,00 € |
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