Saint-Nazaire : Paquebot au service de la restauration du centre…

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En plein centre-ville de Saint-Nazaire, le Paquebot numérique signe la volonté des élus de stimuler la vie urbaine et commerciale, avec dans ce même bâtiment, un centre commercial, l’école d’ingénieurs CESI, un espace de coworking et un lieu consacré à l’évènementiel. Ici se croisent étudiants, chercheurs et entrepreneurs pour préparer la ville de demain.

« Nous avons à Saint-Nazaire et dans l’agglomération une volonté permanente de diversification économique. Dans cette logique, nous accompagnons nos industriels, le développement touristique ainsi que la formation et la recherche avec l’école d’ingénieurs CESI de l’hypercentre, l’Ecole des Beaux-Arts, et bientôt l’école polytechnique féminine. Nous parions sur le fait que la présence des étudiantes anime la vie urbaine et incite les acteurs commerciaux à s’adapter à ce public que nous souhaitons conserver », explique David Samzun, maire de Saint-Nazaire et président de La Carene.

Revitaliser le centre-ville ; diversifier l’activité économique (devenir moins dépendante de l’industrie, qui représente près de 20 % de l’emploi local), notamment en développant le numérique ; soutenir le développement de l’enseignement supérieur & Recherche… Voici les trois objectifs atteints par Digital Paquebot, et le début de ceux-ci remonte à 2014. A l’origine, dans ce bâtiment en forme de navire, il existe encore un centre commercial au rez-de-chaussée et à l’étage un conservatoire de danse et une agence d’urbanisme. Bysamfunnet (Carène) et la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) rachètent l’étage supérieur. La CCI est responsable de la maîtrise d’œuvre de la zone de rénovation. Après cinq ans de travaux, études comprises, l’école d’ingénieurs CESI s’implantera en août 2022 sur 2 220 m² ; l’espace de coworking de 412 m² ouvert en septembre propose une dizaine de bureaux fermés, disponibles à la location au mois et des open spaces disponibles à la demi-journée.

Le SPi, coworking et évènements

Un espace de 200 m2 dédié à l’événementiel, devient le site totem de Paquebot, visant à faire vivre la communauté d’entrepreneurs autour du numérique et de l’innovation. En 2019, la communauté « Saint-Nazaire-La Baule » a été labellisée French Tech en tant que telle par le Secrétariat d’Etat au Numérique. Cet ensemble, offre de coworking et espace événementiel est géré par SPi, association qui regroupe la French Tech Saint-Nazaire La Baule, La Ruche, le CESI et le Blue Lab. A titre d’exemple d’événements récents : le lancement de la septième rencontre de Plug’in, un programme pour mettre en relation industriels et start-up. Pour cette édition 2022, quatre lauréats ont été sélectionnés parmi les entreprises du numérique ou de la technologie ayant répondu à l’appel à expérimentation, et des binômes seront formés pour expérimenter leur création dans un environnement réel. L’évaluation est prévue pour mai 2023.

Un fab lab dans le centre commercial

De retour d’un voyage inspirant à Québec, les élus de La Carene ont lancé un appel à projets dans le cadre des travaux pour investir dans une cellule (achetée par la Sonadev développement Sem) dans le centre commercial du rez-de-chaussée. Résultat : un Fab Lab ouvert au public depuis 2018 et géré par Blue Lab, une autre association créée par des chefs d’entreprises. « Comme souvent dans nos réalisations, la réalité va au-delà du projet », observe Lorraine Bertrand, responsable du département Entreprises, Innovation et Enseignement supérieur à la Carene. Dans ce cas, la simple sensibilisation aux technologies numériques (le public trouve ici des imprimantes 3D, des découpeuses laser, des logiciels, etc.) s’est transformée en véritable accompagnement et conseil pour les créateurs d’entreprises innovantes. Fin 2021, Blue Lab, également soutenu par la région, totalisait 169 actions, 739 heures d’activités et 2 736 personnes impliquées, dont 60 % de jeunes. En novembre 2022, l’association compte cinq salariés, et une quarantaine de bénévoles travaillent régulièrement.

Intégration public privé

« Nous aimons le travail d’équipe ici. Nous sommes des facilitateurs et accompagnons la start-up, puis les acteurs privés prennent le relais, précise David Samzun. Une manière de mobiliser les forces vives présentes au service du territoire. D’une part, encourage les idées ou projets, les partenariats entre acteurs, d’autre part, la création d’associations pour mettre en œuvre les réalisations décidées ensemble : « les projets sont toujours intégrés entre l’action publique et les enjeux privés liés au développement économique du territoire » , ajoute Lorraine Bertrand. Dans la foulée, Carene lancera en 2023, des travaux de rénovation dans un immeuble proche de Paquebot (toujours dans l’hypercentre) pour offrir 1 600 m² supplémentaires à l’école d’ingénieurs CESI en plein développement et à de nouvelles entreprises du domaine numérique. « Il s’agit de développer le numérique au service des métiers de demain que nous ne connaissons pas encore. Le soutien à la recherche, l’offre de formation pour petits et grands vont dans ce sens. Par ailleurs, je suis convaincu que l’industrie et le numérique sont au service de la transition énergétique et environnementale, conclut le maire de Saint-Nazaire.

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Qui a baptisé le paquebot France ?

Comment le paquebot France a-t-il été renommé ? Le paquebot France (troisième partie du nom, rebaptisé Norway en 1979, puis Blue Lady en 2006) est un ancien paquebot transatlantique construit aux Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, où il a été lancé le 11 mai 1960 en présence des Français le président de la République, le général de Gaulle.

Qui est devenu le paquebot France ? Immobilisé au Havre, il est vendu en 1977 à Norwegian Cruise Line qui le rénove et le relance en 1979 sous le nom de Norge.

Qui a acheté le paquebot Le France ?

Après avoir gagné pendant cinq ans dans le port du Havre, « France », véritable gouffre financier, vendu à un armateur norvégien sous le nom de « Norge », quitte port d’attache le 18 août 1979. Direction, Caraïbes. Herr Kloster, l’armateur norvégien qui a racheté la France, dans L’Express du 18 août 1979.

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Pourquoi le paquebot France a-t-il été démantelé ? Selon une étude menée en 2006 à la demande de la Cour suprême indienne, 16 % de ces travailleurs avaient des traces d’amiante dans leurs poumons. C’est à Alang que devait être démantelé le porte-avions français Clemenceau, désarmé en 1997 et ancré depuis dans le port de Toulon.

Qui a baptisé le paquebot France ?

Le paquebot France est baptisé par Madame de Gaulle le 11 mai 1960.

Qui est la marraine du paquebot Le France ? Le navire est lancé le 11 mai 1960 à Saint-Nazaire devant une foule de 100 000 personnes, lors d’une cérémonie présidée par le général de Gaulle. Sa femme Yvonne, qui a accepté d’être la marraine du navire, le baptise en coupant le ruban qui retient la bouteille de champagne.

Quelle année a été vendu le France ?

Le France est désarmé au Havre en septembre 1932, et vendu à la casse en novembre 1934. Il quitte Le Havre le 15 avril 1935 pour être démantelé à Dunkerque, moins d’un mois avant l’arrivée de la Normandie.

Qu’est devenue la France ? Rebaptisé début 2006, c’est finalement sous le nom de « Blue Lady » qu’il finira ses jours. La valeur à la ferraille est aujourd’hui estimée à 12 millions d’euros.

Qui est la marraine du paquebot Le France ?

Le navire est lancé le 11 mai 1960 à Saint-Nazaire devant une foule de 100 000 personnes, lors d’une cérémonie présidée par le général de Gaulle. Sa femme Yvonne, qui a accepté d’être la marraine du navire, le baptise en coupant le ruban qui retient la bouteille de champagne.

Qui a nommé le paquebot France ? Le paquebot France est baptisé par Madame de Gaulle le 11 mai 1960.

Où se trouve actuellement le paquebot France ? Dans la baie d’Alang, en Inde, le paquebot France, rebaptisé Blue Lady, attend l’autorisation de démantèlement de la Cour suprême indienne. Le port d’Alang est la plus grande installation de démolition de navires au monde.

Où se trouve la proue du France ?

De retour au Havre, la pointe de la proue de la France prend place face à l’entrée du port, avenue Lucien Corbeau, entre le siège du Grand Port Maritime et la gare maritime. « La France est profondément ancrée dans la mémoire collective des Français et plus encore dans celle des Havrais.

Où la France a-t-elle été fabriquée ?

Pourquoi le paquebot France a été détruit ?

Cependant, Greenpeace et des associations anti-amiante s’y sont opposées en raison des 1 000 tonnes d’amiante contenues dans la coque du navire. Enfin, le gouvernement français ordonna le rappel à Brest de Clemenceau, alors en route pour Alang.

Comment la France a-t-elle été renommée ? Construction et aménagements En construction sous le nom de La Picardie, au chantier Penhoët à Saint-Nazaire, il a été rebaptisé France avant sa mise à l’eau.

Pourquoi la France a-t-elle été démantelée ? Le 16 février 2006, le gouvernement bangladais a interdit le démantèlement du navire car il contenait de l’amiante. La veille, la décision du Conseil d’État français obligeait Paris à rapatrier Clemenceau, qui devait également être démoli en Inde.

Qui a coulé le Normandie ?

Le 9 février 1942, le paquebot Normandie prend feu et coule dans le port de New York. Une enquête du FBI, rapidement menée, conclut qu’il s’agit d’un incendie accidentel. Quatre-vingts ans plus tard, Jean-François Pahun évoque l’hypothèse du sabotage qui mêle la mafia et les nazis.

Comment la reine Mary s’est-elle terminée? Le Queen Mary a pris sa retraite en 1967 et le Queen Elizabeth en 1968. Le Queen Elizabeth 2 a été utilisé pour les traversées transatlantiques de 1969 à 2008. Ces navires sont remplacés par le Queen Mary 2, lancé fin 2003, en service depuis début 2004.

Où est le vaisseau normand ?

Comment a fini le paquebot France ?

Immobilisé au Havre, il est vendu en 1977 à Norwegian Cruise Line qui le rénove et le relance en 1979 sous le nom de Norge. L’explosion d’une chaudière à l’intérieur du navire en 2003, qui a entraîné la mort de plusieurs marins, a précipité la fin.

Comment s’est terminée la Normandie ? Considéré comme l’un des plus beaux paquebots jamais construits, le « Normandie » brûle et coule dans le port de New York en 1942. Quatre-vingts ans plus tard, le documentariste Jean-François Pahun n’y voit pas un simple accident, mais l’œuvre de la mafia ou un saboteur nazi.

Pourquoi le paquebot France s’arrête-t-il ? En 1974, la perte d’exploitation dépasse les 100 millions de francs. Le gouvernement français frappe alors un grand coup : il annonce la fin des subventions qu’il accordait depuis de nombreuses années au paquebot. Le transat a immédiatement réagi en décidant de désarmer la « France » et de la vendre. C’est le drame.

Qui a racheté le bateau le France ?

Après avoir gagné pendant cinq ans dans le port du Havre, « France », véritable gouffre financier, vendu à un armateur norvégien sous le nom de « Norge », quitte port d’attache le 18 août 1979. Direction, Caraïbes. Herr Kloster, l’armateur norvégien qui a racheté la France, dans L’Express du 18 août 1979.

Qui a nommé le paquebot France ? Le paquebot France est baptisé par Madame de Gaulle le 11 mai 1960.

En quelle année la France a-t-elle été vendue ? Le France est désarmé au Havre en septembre 1932, et vendu à la casse en novembre 1934. Il quitte Le Havre le 15 avril 1935 pour être démantelé à Dunkerque, moins d’un mois avant l’arrivée de la Normandie.

Comment le bateau s’est-il retrouvé en France ? Immobilisé au Havre, il est vendu en 1977 à Norwegian Cruise Line qui le rénove et le relance en 1979 sous le nom de Norge. L’explosion d’une chaudière à l’intérieur du navire en 2003, qui a entraîné la mort de plusieurs marins, a précipité la fin.

Quand a été vendu le paquebot France ?

Le France est désarmé au Havre en septembre 1932 et vendu à la casse en novembre 1934.

Pourquoi le paquebot France n’existe plus ? Le fleuron de la France des années 1960, symbole du rêve de grandeur gaulois. Cependant, il est exploité à perte et désarmé en 1974. Immobilisé au Havre, il est vendu en 1977 à Norwegian Cruise Line qui le reconstruit et le relance en 1979 sous le nom de Norway.

Quelle est l’histoire du bateau le France ?

La France est un paquebot transatlantique français de la Compagnie Générale Transatlantique qui a été mis en service en 1912 et a fourni la ligne Le Havre-New York jusqu’en 1932, sauf pendant la Première Guerre mondiale, lorsqu’il a servi de transport de troupes et de navire-hôpital en Méditerranée.

Qu’est-il arrivé au navire France ? Vendu à un ferrailleur, il est rebaptisé Blue Lady en 2006 et le démantèlement s’achève en 2009 en Inde, au chantier naval d’Alang.

Comment s’appelle le France maintenant ?

290 m (entre perp.) Le paquebot France (troisième du nom, rebaptisé Norway en 1979, puis Blue Lady en 2006) est un ancien paquebot transatlantique construit aux Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, où il est lancé sur 11 mai 1960 en présence du président de la République française, le général de Gaulle.

Où la France a-t-elle été démantelée ? Vidéo. Dans la baie d’Alang, en Inde, le paquebot France, rebaptisé Blue Lady, attend l’autorisation de démantèlement de la Cour suprême indienne. Le port d’Alang est la plus grande installation de démolition de navires au monde.