Salon des camping-cars et vans aménagés à Perpignan : …

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

Pendant quatre jours (du 12 au 15 janvier 2023) au Parc des Expositions de Perpignan, le Salon du Camping-Car et du Camping-car met à l’honneur les véhicules de loisirs. Qui semblent poursuivre leur bonhomme de chemin en termes de ventes malgré la crise du carburant.

Pas moins de 200 véhicules de loisirs, à savoir camping-cars, vans et vans, trouvent des aires de stationnement pendant quatre jours (12, 13, 14 et 15 janvier 2023) au Palais des Expositions, à Perpignan, à l’occasion du Camping-car et du Van Aménagé Spectacle. Ces moyens de transport sont-ils toujours aussi populaires alors que la crise d’approvisionnement des stations-service et la hausse des prix de l’essence et du diesel à la pompe perdurent ?

L’évasion plutôt que les économies

En 2020 et 2021, alors que les confinements en France se succèdent, leur marché décolle. En 2021 uniquement pour les camping-cars, et malgré des pénuries dans les chaînes de production, 30 809 immatriculations de véhicules neufs (+ 23,4 % par rapport à 2020) et 71 218 de véhicules d’occasion (+ 14,2 % par rapport à 2020) ont été recensées par l’Union des Véhicules de Loisirs (UniVDL). « La crise du Covid-19 a cultivé un sentiment de liberté chez les gens, constate Andréa Raynaud, chef de projet événementiel et chargée d’organiser le salon à Perpignan pour le cabinet TPL, mais ils découvrent les richesses locales et font vivre les commerces de proximité. L’augmentation du prix de l’essence ne réduit pas l’enthousiasme. »

Un conseiller commercial de la marque poursuit : « La tendance des véhicules de loisirs est à l’opposé de celle des voitures : le coût de fabrication, d’énergie et d’essence n’est pas prohibitif. Pourtant, la filière réfléchit à des alternatives, « pour stocker l’électricité ou développer l’usage de l’hydrogène », admet Andréa Raynaud. « Économiser n’est pas le premier argument des clients, insiste-t-elle. C’est plutôt qu’ils s’évadent. Rien à voir avec la réservation d’un hôtel ou la location. » Question d’état d’esprit aussi : « Beaucoup choisissent ces alternatives de voyage : ceux qui les considèrent comme une résidence secondaire, ou une résidence principale une fois à la retraite, et ceux qui les utilisent pour entretenir leur passion du vélo, de l’escalade, de la glisse, du trail courir ou faire de l’équitation. » Ces tendances vont-elles se poursuivre ?

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