En ce troisième matin de navigation, les promesses de l’aube s’envolent. Un voile laiteux engloutit l’horizon, confondant la mer et le ciel dans une même pâleur fantomatique. Et soudain, la possibilité d’une île. La silhouette se dessine au loin, comme un mirage. Des confettis émergeant à peine de l’eau, drapés d’une solitude vertigineuse. Le Jacques Cartier s’arrête. Après une courte approche en Zodiac, escorté de tortues imbriquées et de raies pastenagues, la vision se précise. Une longue bande de sable, bordée de veloutés derrière lesquels s’épanouissent palétuviers et bosquets de casuarinas. Et, en face, un autre bout de terre insulaire réduit à sa plus simple expression : un monticule de sable, encombré de quelques palmiers.
Les deux apparitions s’éclaboussent dans un lagon qui semble s’étendre à l’infini. Nous mettons pied à terre, ou plutôt dans quelques dizaines de centimètres d’eau chaude translucide, où se croisent des myriades de minuscules poissons argentés et quelques jeunes requins pointes blanches. On se promène dans ce sublime paddock avec l’impression d’être entré dans un autre monde. Saint-François fait partie de ces terres aux confins sud des Seychelles. La face inconnue du pays, des journées de navigation entre Mahé, l’île principale, et les îles du nord, les îles intérieures où se concentrent 98% des 97 000 habitants et où s’arrêtent la majorité des touristes.
La croisière s’est élevée là-haut, entre plages vierges et océan Indien aux cinquante nuances de turquoise. Le diptyque classique des paradis tropicaux, mais dans une version quelque peu extraordinaire. Car les plages des îles du nord sont hérissées de plus de blocs de granit que de cocotiers. Un chaos de roches monumentales grises et roses, vieilles de 750 millions d’années, dont les reliefs fantaisistes ont été sculptés par le vent et l’eau. Contrairement aux îles coralliennes du sud, apparues par le volcanisme, ces îles granitiques sont d’anciens fragments du supercontinent du Gondwana, qui s’est détaché de ce qui allait devenir l’Inde il y a 65 millions d’années. .
De ce long isolement, les Seychelles ont hérité d’un certain nombre d’espèces endémiques. Des curiosités de la nature, comme la grenouille Gardiner, un minuscule batracien de 1 cm de long qui entend par sa bouche, et un cocotier devenu l’emblème national, le coco de mer. Il produit la plus grosse graine du monde, une noix en forme de dos qui a valu à l’arbre le pittoresque surnom de « cul de coq ». La Vallée de Mai, sur l’île de Praslin, concentre la majorité des quelque 8 000 spécimens recensés dans l’archipel. « Les plus grands mesurent 47 m de haut. Il leur faut un à trois ans pour germer et vingt-cinq à trente ans pour produire leurs premières noix. Ensuite, il faut attendre sept ans pour qu’ils tombent », explique Aniffa, notre guide, le long d’un chemin ombragé sur lequel les feuilles des cocotiers, longues de plusieurs mètres, forment des parasols géants. Leurs formes suggestives ont longtemps fait de la noix un objet de fantasme, aux supposées vertus aphrodisiaques. Les navigateurs arabes en faisaient déjà le commerce au Moyen Âge, affirmant que l’arbre poussait au fond des mers. Aujourd’hui, la graine, dont la vente est strictement contrôlée, se négocie à prix d’or, autour de 400 euros pièce. Chaque transaction est accompagnée d’un certificat d’origine pour prévenir le braconnage, passible de peines allant jusqu’à trois ans de prison.
En face de Praslin, l’île de Curieuse abrite un autre trésor national, les tortues géantes d’Aldabra, qui pèsent jusqu’à 250 kg et dont les individus les plus âgés atteindraient 200 ans. Les animaux, peu farouches, y déambulent paresseusement au milieu des touristes, quand ils ne tendent pas le cou pour demander quelques caresses. Les spécimens sont des transfuges de l’atoll d’Aldabra, qui détient le record mondial de tortues terrestres, bien devant les Galápagos, avec 100 000 individus. Dans le passé, les reptiles étaient abattus partout aux Seychelles. Chassés par des marins européens, ils se retrouvent dans la cale où, capables de survivre sans nourriture ni boisson pendant des mois, ils servent de nourriture aux équipages embarqués pour les voyages au long cours vers l’Inde. Depuis l’atoll d’Aldabra, où les populations ont survécu, les tortues ont été réintroduites ces dernières décennies dans plusieurs îles. Le programme n’est qu’une des nombreuses initiatives entreprises par les Seychelles en faveur de la préservation de l’environnement.
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la réserve de la Vallée de Mai, sur l’île de Praslin, concentre l’essentiel du légendaire coq de mer des Seychelles, également appelé noix de coco en raison de ses formes suggestives.
Le petit archipel, indépendant depuis 1976, a fait de l’écologie l’un des piliers de son identité. Elle lui a donné une place dans le préambule de sa constitution, qui affirme l’engagement de la république « à contribuer à la préservation d’un environnement sûr, sain et viable pour nous-mêmes et pour notre postérité », et le décline en une chanson à l’effigie nationale hymne (« Préservons la beauté de notre pays / La richesse de notre océan / Un patrimoine très précieux / Pour le bonheur de nos enfants »). Des paroles qui se sont aussi traduites en actes depuis les années 1960 et 1970.
A l’époque, les inventaires de la biodiversité locale réalisés par les scientifiques ont révélé que les effectifs de nombreuses espèces endémiques étaient en chute libre. Cela s’est produit, entre autres, avec le perroquet noir, la paruline et le chamois des Seychelles, dont il ne restait que quelques dizaines de représentants, ne restant parfois que sur une petite île. En cause, la destruction des habitats, liée notamment à la plantation de cocoteraies et à l’exploitation du guano, et l’introduction d’espèces envahissantes, à commencer par les rats, ce fléau des îles, dont la voracité avale plantes et animaux. abattage Le bilan catastrophique a conduit à une prise de conscience.
Les premières initiatives de protection sont apparues, portées par des particuliers, puis des ONG et des institutions publiques, avec des programmes d’éradication des espèces envahissantes et de réintroduction de la faune indigène dans différentes îles. Les opérations visent également à restaurer les mangroves et les récifs coralliens, tandis que 2020 marque la création d’une aire marine protégée couvrant 30% du territoire marin de l’archipel.
Ce dernier est le fruit d’un « accord vert » inédit : le rachat d’une partie de la dette du pays par l’ONG Nature Conservancy en échange de l’engagement de l’Etat des Seychelles à financer de nouvelles aires protégées. Au sein de la population, la relève est assurée par l’école, qui produit ce que les insulaires appellent des « starters » : des générations d’enfants sensibilisés aux questions environnementales de la maternelle au lycée lors de stages animés par des ONG.
A environ 300 km au sud de Praslin, Remire fait partie de ces îlots dédiés à la protection de la nature. La bande son du lieu, qui se résume au bruit des vagues et au gazouillis d’innombrables oiseaux marins, donne le ton. Des nuages de frégates et de gigas blancs tourbillonnent dans le ciel autour de l’île. Sur terre, les crabes fantômes se retirent au passage. Les frangipaniers qui bordent la plage s’effondrent sous les clins d’œil mariaux. Leurs nids, faits d’algues, tirent des grappes dans les arbres, auxquels ils pendent par dizaines. Sans prédateurs naturels, les oiseaux se laissent approcher sans broncher.
« Toutes les îles ont une beauté particulière. Ici, il s’agit d’oiseaux marins, explique Jean-Marc Baccus, le gérant de Remire, l’un des rares bipèdes du coin. Tous les quatre mois, un navire de ravitaillement vient et nous accueillons de temps en temps quelques touristes », ajoute celui qui joue le Robinson volontaire depuis près de quatre ans et ne semble pas pressé de quitter son havre de paix.
A plus de 500 km au sud-ouest de Mahé, l’île principale des Seychelles, l’atoll inhabité de Saint-François apparaît à l’horizon alors que ciel et mer se confondent dans la pâleur de l’aube.
L’autre côté du décor est moins brillant. Une séance de snorkeling dans les environs de Remire rappelle la fragilité des récifs coralliens aux aléas climatiques. L’archipel a connu deux épisodes de blanchissement massif des coraux dus au phénomène El Niño, en 1998 et en 2016. Si une partie des récifs ont été reconstruits, celui de Remire n’offre que le spectacle de coraux morts où errent quelques poissons. Il faudra aller plus au sud, dans des eaux plus fraîches, jusqu’à Astove pour que les fonds tiennent leurs promesses, offrant le spectacle d’une vie foisonnante portée par une myriade de poissons colorés.
Peu après notre départ de Remire, la tension est montée d’un cran sur le pont de la Jacques Cartier. Là où les cartes indiquaient une profondeur de 50 m, le sondeur du navire indiqua soudain 10. Le bateau arrêta les moteurs et envoya Zodiac avec un sondeur pour estimer la profondeur réelle du fond sableux.
Les impondérables de la navigation dans des eaux peu fréquentées et encore mal cartographiées. « La cartographie de ces zones est assez ancienne. Il n’est pas rare de trouver des archives de la fin du XIXe siècle, nous expliquera plus tard le commandant Christophe Dupuy. Il y a souvent une petite différence entre les positions des cartes et la réalité. « L’isolement des Seychelles a fait qu’elles sont restées longtemps inhabitées. Les navigateurs arabes les auraient découvertes dès le Xe siècle, mais ils n’y ont fait que passer. Comme les Européens entre le XVIe et le XVIIIe siècles. A cette époque, l’archipel servit de base de ravitaillement aux navires en route vers les Indes, et de repaire aux pirates qui les convoitaient.Ce n’est qu’en 1756, avec l’annexion du territoire par la France – qui le baptisa Séchelles en l’honneur du contrôleur général de Louis XV Les finances -a – mettent l’accent sur une petite population de colons et d’esclaves. L’archipel passera ensuite sous domination britannique en 1814, et le restera jusqu’à son indépendance.
Avec 455 km² de terres émergées pour un domaine marin de 1,3 million de km2, les Seychelles plongent encore aujourd’hui ses visiteurs dans des solitudes au long cours. Au fur et à mesure que nous naviguons vers le sud, une poignée d’îles à l’isolement de plus en plus souverain se séparent : Saint-François, Cosmoledo, Poivre. Près de 400 kilomètres séparent l’atoll de Cosmoledo de la terre la plus proche. Son environnement bourdonne de vie, entre sternes fuligineuses occupées à chasser les poissons volants et goélands masqués volant en escadrons, prêts à plonger pour pêcher. Nous longeons une des îles de Zodiac, qui ressemble à une terre maudite. Elle nous confronte à un rempart de coraux fossilisés, sombres et pointus, apparus au fil des variations du niveau de la mer. La terre semble avancer dans l’océan comme un vaisseau fantôme. Les légendes locales en témoignent. Ils racontent l’endroit hanté depuis le naufrage d’un navire anglais au 19e siècle, qui n’a laissé que quelques tombes vides, découvertes bien plus tard.
D’autres tristes échos du monde extérieur parsèment ici et là ces îles isolées. Les bouteilles en plastique et les fragments de tongs sont transportés sur leurs plages par les courants. On rencontre aussi des débris plus gros, moins éloignés : des radeaux avec filets et GPS, plus connus sous le nom de dispositifs de concentration de poissons. Après le tourisme, la pêche au thon représente la deuxième source de revenus de l’archipel, qui loue des concessions aux thoniers du monde entier. Dans le port de Mahé, ils se succèdent sur les quais dans un ballet incessant, leurs cales déversant leurs prises déjà congelées dans des conteneurs qui finiront pour la plupart en Europe.
Le retour à la civilisation se fait en douceur avec une dernière escale à La Digue, au nord de Mahé. Sur l’île aux 5 000 habitants au compteur, la vie s’écoule entre petites maisons pastel et balades à vélo. « La vie à La Digue est aussi paisible qu’une tortue de mer », résume Aniffa avec une blague. En fin d’après-midi, de petits pêcheurs rentrant de leur journée en mer signalent l’arrivée du jour, carangues, en soufflant dans un coquillage. Comme une scène finale de poésie marine pour terminer notre voyage.
Article paru dans le numéro spécial du magazine National Geographic « Les plus belles destinations 2022 ». Abonnez-vous à la revue
Table des matières
Où faire ses courses aux Seychelles ?
Où faire du shopping à Mahé ?
Quel est le costume des Seychelles ? Compte tenu de la température et de l’humidité ambiantes, prévoyez des vêtements légers ! Shorts, bermudas, pantalons en coton, chemises, shorts, robes légères et sandales ouvertes, sans oublier plusieurs maillots de bain ! En général, c’est une tenue décontractée.
Quel souvenir ramener des Seychelles ?
Du thé et de la vanille cultivés à Praslin et d’autres épices comme la cannelle ou le safran et évidemment de l’huile de coco ou des confitures de fruits tropicaux. L’artisanat n’est pas le point fort des Seychellois, il faudra se contenter d’articles courants en fibre de coco comme des chapeaux, des paniers ou des paravents.
Où acheter des épices aux Seychelles ? Poisson et épices au marché Sir Selwyn Selwyn Clarke Situé au cœur de Victoria, le marché Sir Selwyn Selwyn Clarke est l’un de nos bazars préférés à Mahé. Folklorique, bondée, bruyante… Elle plonge ses visiteurs dans la vie quotidienne des Seychelles avec ses senteurs d’épices et ses couleurs vives.
Quels fruits aux Seychelles ?
Fruits et légumes Les fruits (noix de coco, ananas, mangues, papayes, oranges, mais aussi ignames, caranos ou cœurs de bœuf) sont souvent transformés en jus, sorbets ou confitures. De plus, les mangues, les papayes, les noix de coco et les bananes sont tous des fruits qui se retrouvent dans les desserts.
Quelle langue parle T-ON aux Seychelles ? Créole, français, anglais.
Quels poissons aux Seychelles ?
La faune locale est diversifiée, on peut notamment rencontrer de nombreux poissons coralliens tels que diverses espèces de poissons « papillon » les vieux, bonites, carangues, barracudas, mérous, requins, murènes…
Où pêcher depuis la côte aux Seychelles ? Les meilleures zones de pêche au gros se trouvent aux extrémités de l’archipel des Seychelles. Ici, les contreforts coralliens rencontrent les profondeurs de l’océan Indien. Choisissez de séjourner à Denis Island, Frégate, Silhouette ou Desroches Island pour être proche des spots de pêche au gros.
Fait-il bon vivre aux Seychelles ?
Il n’y a pas de problème d’insécurité dans le pays, vivre dans cette île, se sentir un peu isolé, mais le cadre de vie est magnifique et adapté à tout résident étranger. Le coût de la vie : Vivre aux Seychelles est un jeu d’enfant.
Quelle est la meilleure période pour aller aux Seychelles ?
Les mois de transition entre la saison fraîche et la saison des pluies (octobre et novembre, et surtout avril et mai) sont ceux qui présentent les meilleures caractéristiques pour voyager aux Seychelles.
Comment est le climat des Seychelles en août ? Victoria en août Vous pouvez vous mouiller de temps en temps. Les températures moyennes sont comprises entre 25°C et 28°C, mais sachez que selon les années elles peuvent descendre jusqu’à 20°C et monter jusqu’à 32°C.
Comment est le climat des Seychelles en mars ? Les Seychelles en mars connaissent une température moyenne de 31°C, et quelques pluies peuvent se produire pendant la journée. Les pluies ne durent pas très longtemps et sont rapidement remplacées par un soleil radieux. La température de l’eau aux Seychelles en mars est de 29 °C/88 °F.
Quand partir aux Seychelles pas cher ? Quand partir pas cher aux Seychelles Hors promotions et offres spéciales, les mois de novembre et début décembre sont généralement les moins chers. Ensuite, vous avez aussi la possibilité de partir à petit prix aux Seychelles entre février et début juin.
Est-ce qu’il faut un visa pour les Seychelles ?
Pas de visa pour les ressortissants français, belges ou suisses. Il faudra cependant fournir une garantie de solvabilité et disposer d’un billet aller-retour et d’une réservation d’hôtel. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Comment se rendre aux Seychelles depuis la France ? Vol long-courrier avec ou sans escale : Actuellement seule Air France propose des vols directs vers les Seychelles à certaines saisons de l’année directement depuis Paris. Comptez 10 heures de vol pour rejoindre les Seychelles (11 heures aller-retour) si vous êtes sur un vol direct.
Quels papiers pour aller aux Seychelles ?
Un passeport en cours de validité vous sera demandé lors de votre séjour aux Seychelles. Les Français ne sont pas soumis à l’obligation de visa pour un voyage de 3 mois maximum. Les autorités françaises ont décidé de rétablir le droit de sortie du territoire pour les mineurs.
Où voler sans passeport ? Sachez tout d’abord que vous pouvez voyager sans passeport dans les 27 pays de l’Union Européenne, à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France bien sûr, la Grèce, la Hongrie, l’Italie . , Irlande, Lettonie, Lituanie, …
Est-ce que les Seychelles sont françaises ?
Indépendance. Depuis le 29 juin 1976, les Seychelles sont un État indépendant, membre de la Communauté et de la Francophonie. En 1977, un avocat, France-Albert René, alors premier ministre, prend le pouvoir.
Quelle est la langue aux Seychelles ? Langue officielle Créole, Français, Anglais.
Où se trouve exactement les Seychelles ?
Les Seychelles sont 115 îles réparties sur 338 500 km², au nord-est de Madagascar et à environ 1 500 km des côtes du Kenya. Il y a des îles granitiques (41) et des îles coralliennes (74).
Où se situent les Seychelles par rapport à la France ? Les Seychelles sont situées à 7700 kilomètres de la France, à quelques centaines de kilomètres du continent le plus proche : l’Afrique et les côtes orientales de la Tanzanie, du Kenya et de la Somalie et de Madagascar. Au nord-est, le deuxième territoire le plus proche est l’Inde, suivi de très près par le Sri Lanka.
Où se trouve les Seychelles sur la carte du monde ? Concernant la situation géographique, les îles Seychelles sont réparties dans l’océan Indien, au sud de l’équateur, entre -4 et -10 degrés et entre 480 km et 1 600 km de la côte est de l’Afrique. Malgré cette distance, les Seychelles appartiennent au continent africain.
Dans quel pays se situent les Seychelles ? Le plus petit pays d’Afrique, les Seychelles est un État insulaire situé dans le nord-ouest de l’océan Indien, à environ 1 060 km au nord-est de Madagascar et à 1 300 km au sud-est de la Somalie. Le pays est constitué d’un archipel de 155 îles tropicales divisées en îles granitiques et coralliennes.
Quelle est la nationalité des Seychelles ?
Personnes Les Seychelles sont, pour la plupart, d’origine africaine. Certains, cependant, ont une ascendance européenne, indienne ou chinoise. Les groupes minoritaires sont français, indiens, chinois et arabes.
A qui appartiennent les Seychelles ? Depuis 1976, les Seychelles sont un État indépendant et appartiennent à l’organisation internationale de la Francophonie et à l’organisation unissant les anciennes colonies britanniques, le Commonwealth.
Quel pays a colonisé les Seychelles ? Après la guerre franco-britannique de 1814 et la victoire de la Grande-Bretagne, les Seychelles, comme Maurice, furent incorporées à l’Empire britannique. Administrées par Maurice, les Seychelles ont servi de colonie pénitentiaire aux Britanniques jusque dans les années 1960.
Est-ce que les Seychelles sont françaises ?
Indépendance. Depuis le 29 juin 1976, les Seychelles sont un État indépendant, membre de la Communauté et de la Francophonie. En 1977, un avocat, France-Albert René, alors premier ministre, prend le pouvoir.
Quelle est la langue aux Seychelles ? Langue officielle Créole, Français, Anglais.
Qui a colonisé les Seychelles ? 1756, la France annexe l’archipel des Seychelles Après plusieurs expéditions de recherche initiées en 1742, les Français annexent officiellement l’archipel, qu’ils baptisent Séchelles en l’honneur du contrôleur général des finances du roi Louis XV.
Pourquoi on parle français aux Seychelles ?
Les îles étaient utilisées par les pirates avant l’arrivée des Français qui les occupaient en 1756.
Quelle est la nationalité seychelloise ? De 2012 à mai de cette année, 118 étrangers ont obtenu la citoyenneté par assimilation. Le plus grand nombre de Seychellois naturalisés sont d’origine indienne, 20 au total. En plus de la naturalisation, un étranger peut également bénéficier de la citoyenneté par le biais de l’enregistrement.
Où se trouve le pays Seychelles ?
GÉOGRAPHIE. Les Seychelles sont situées à 1 100 km au nord-est de Madagascar, 1 600 km à l’est de l’Afrique de l’Est et 1 800 km au nord de la Réunion. C’est un archipel d’une trentaine d’îles et d’une soixantaine d’îlots.
Est-ce qu’il faut un visa pour les Seychelles ?
Pas de visa pour les ressortissants français, belges ou suisses. Il faudra cependant fournir une garantie de solvabilité et disposer d’un billet aller-retour et d’une réservation d’hôtel. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Les Seychelles sont-elles françaises ? Indépendance. Depuis le 29 juin 1976, les Seychelles sont un État indépendant, membre de la Communauté et de la Francophonie. En 1977, un avocat, France-Albert René, alors premier ministre, prend le pouvoir.
Quels sont les pays sans visa avec les Seychelles ?
Comment se rendre aux Seychelles depuis la France ? Vol long-courrier avec ou sans escale : Actuellement seule Air France propose des vols directs vers les Seychelles à certaines saisons de l’année directement depuis Paris. Comptez 10 heures de vol pour rejoindre les Seychelles (11 heures aller-retour) si vous êtes sur un vol direct.
Quels papiers pour aller aux Seychelles ?
Un passeport en cours de validité vous sera demandé lors de votre séjour aux Seychelles. Les Français ne sont pas soumis à l’obligation de visa pour un voyage de 3 mois maximum. Les autorités françaises ont décidé de rétablir le droit de sortie du territoire pour les mineurs.
Où voler sans passeport ? Sachez tout d’abord que vous pouvez voyager sans passeport dans les 27 pays de l’Union Européenne, à savoir l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France bien sûr, la Grèce, la Hongrie, l’Italie . , Irlande, Lettonie, Lituanie, …
Quel temps aux Seychelles en avril ?
De plus, le climat des Seychelles en avril vous promet un temps ensoleillé avec un ensoleillement exceptionnel de plus de 10 heures par jour ! Les températures oscillent autour de 25-30°C que ce soit sur la plage de Beau Vallon, Victoria, La Digue ou Praslin.
Quel est le climat aux Seychelles ? Le climat aux Seychelles est de type équatorial. Il y a peu de différences entre la saison sèche et fraîche, en été, d’avril à octobre, et la saison des pluies, qui a lieu entre octobre et mars, en hiver. Durant cette saison, janvier est le mois le plus pluvieux.
Comment est le climat des Maldives en avril ? En venant aux Maldives en avril, vous serez en fin de saison sèche et profiterez d’un temps agréable. La température moyenne est alors d’environ 32°C : les risques de pluie sont donc rares.