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« Transatlantiques » : retour sur une aventure maritime hors du commun, samedi 13 août à ARTE

« Transatlantiques » : retour sur une aventure maritime hors du commun, samedi 13 août à ARTE

Depuis un peu plus d’un siècle, les paquebots ont transporté des milliers de passagers à travers l’Atlantique dans les deux sens. Retour sur l’aventure maritime féérique dans cette série documentaire en deux volets, qui sera diffusée le samedi 13 août, à 21h00 sur ARTE.

Partie 1 La course des nations

Pendant quatre siècles, le navire a été le seul moyen de transport entre l’Europe et l’Amérique. Entassés dans la timonerie d’un voilier, les migrants, chassés du Vieux Continent par la misère, les persécutions religieuses ou politiques, ont longtemps voyagé dans des conditions terribles.

Les améliorations apportées à la machine à vapeur au début du XIXe siècle feraient entrer les liaisons transatlantiques dans une nouvelle ère. En 1843, 80 000 spectateurs assistent au lancement du SS Great Britain, un navire révolutionnaire à coque en fer et à hélice immergée, dans le port de Bristol.

De Southampton à Cherbourg, du Havre à Brême en passant par Hambourg, Belfast ou Saint-Nazaire, les armateurs européens sortent plus vite et plus en sécurité des chantiers navals les géants des mers.

En 1897, le Kaiser Wilhelm der Große de Norddeutscher Lloyd atteint New York en cinq jours et dix-sept heures : un record. La course entre les nations occidentales met sur les flots des navires de plus en plus impressionnants.

Parmi les plus prestigieux figure le RMS Titanic de la White Star Line. Son tragique naufrage en 1912 ne sera pas le seul à pleurer l’histoire des navires transatlantiques.

En 1915, le torpillage du Lusitania par un sous-marin allemand alarma l’Amérique.

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Partie 2 L’âge d’or des paquebots

Après la Première Guerre mondiale, l’aventure transatlantique prend un nouveau souffle. Alors que l’Amérique limite l’acceptation des migrants en provenance d’Europe, les grandes compagnies maritimes s’attaquent à la clientèle fortunée. Décoration somptueuse, cuisine raffinée et orchestres agrémentent désormais les passages des stars de cinéma, des personnalités en vue ou des touristes fortunés.

Avec des fleurons comme le Paris, qui effectue sa première croisière en 1921, ou, à partir de 1935, le Normandie, sur lequel plus d’un tiers des passagers voyagent en première classe, la Compagnie Générale Transatlantique se distingue par ses palaces flottants.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les rotations, qui se poursuivent à un rythme plus lent, connaissent aussi leurs drames. En 1942, les États-Unis, entrant dans le conflit, retiennent la Normandie. Rebaptisé USS Lafayette, le luxueux navire français doit être affecté au transport de troupes. Mais lors des travaux de restauration, un incendie le fit couler dans le port de New York.

Formidable épopée

Entrés dans l’histoire, ils portaient des noms devenus mythiques : Titanic, Normandie, Queen Mary ou encore France.

Pendant près d’un siècle, du milieu du XIXe siècle jusqu’à l’introduction des lignes aériennes régulières, les bateaux à vapeur ont transporté des milliers de passagers à travers l’Atlantique dans les deux sens. Pour suivre cette terrifiante épopée, Mathias Haentjes s’intéresse autant aux prouesses techniques qu’à la course au prestige des grandes nations, aux vagues successives de migration et au brio des premières classes, aux records de vitesse, encensés par le célèbre Ruban Bleu, que dans les catastrophes.

Entrecoupé d’avis d’experts (historiens, conservateurs de musées) et illustré d’archives émouvantes, un fantastique voyage dans le passé.

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