Emmanuel Macron s’exprime après l’enquête du Monde sur ses relations passées avec Uber. En déplacement en Isère, le président de la République a déclaré mardi qu’il « acceptait pleinement » ses relations avec Uber lorsqu’il était ministre à Bercy, estimant agir « pour créer des milliers d’emplois ».
« Je suis extrêmement fier (…), il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs », a déclaré le chef de l’Etat. « Je recommencerais demain et après-demain », a-t-il insisté.
Lundi, Le Monde a publié un article rappelant l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron alors qu’il était à Bercy. Le journal fait état de rencontres au cabinet du ministre, de nombreux appels physiques ou téléphoniques entre les salariés d’Uber France et Emmanuel Macron et ses associés, dont le lobbyiste en chef d’Uber Mark MacGann à l’époque.
Macron a notamment suggéré à l’entreprise de soumettre des amendements clés en main aux députés pour assouplir les règles des VTC. Le ministre de l’Economie de l’époque a notamment mis l’accent sur les nombreux emplois créés, qui, selon lui, pourraient découler de la nouvelle réglementation.
Uber assume également
Uber France a confirmé ces rencontres avec Emmanuel Macron qui, selon le groupe, sont « sous ses attributions de ministre de l’économie et de la numérisation tutelle la filière VTC ». L’Elysée a déjà réagi en rappelant qu’Emmanuel Macron, en tant que ministre de l’Economie, « a évidemment eu des échanges avec de nombreuses entreprises impliquées dans la profonde mutation des services intervenue ces dernières années et qu’il convient de faciliter en dénouant certains blocages administratifs ou réglementaires ».
L’opposition a crié une faute. La cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot a dénoncé sur Twitter « le pillage du pays », Emmanuel Macron a agi selon elle comme « le conseiller et ministre de François Hollande et lobbyiste pour la multinationale américaine soucieuse de déréglementer à terme le droit du travail ». «
Le numéro un PCF Fabien Roussel a repris « des révélations maudites sur le rôle actif joué par Emmanuel Macron, alors ministre, pour faciliter le développement d’Uber en France », « contre tous nos principes, toutes nos réalisations sociales et contre les droits des travailleurs ». . Du côté droit de l’échiquier politique, Jordan Bardella, président du conseil de surveillance, a également estimé que « le parcours d’Emmanuel Macron est cohérent, un fil rouge : il sert des intérêts privés, souvent étrangers, au détriment des intérêts nationaux ».
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