Un entrepôt pour ne pas produire plus qu’il n’est possible de vendre du vin rosé de l’IGP Méditerranée

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Written By Sophie Ledont

Rédactrice passionnée qui a vécu dans plus de 25 pays toujours à la recherche de la dernière information.

L’appel à Indications Géographiques Protégées adopte une réglementation des agréments basée sur la capacité de commercialisation de chaque entreprise et de l’ensemble méditerranéen. Pour être valable pour ce millésime 2022, le dispositif doit être validé par le Ministère de l’Agriculture.

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Notre doublé historique ce vendredi 29 juillet pour Jean-Claude Pellegrin, président de l’Intervocation des Vins avec l’Indication Géographique de Protection du Sud-Est (Intervins Sud-Est sur 6 départements*). Historiquement, avec le vote à l’unanimité du conseil d’administration et de son assemblée générale, la constitution d’une réserve interprofessionnelle pour réguler la commercialisation des vins rosés IGP méditerranéens.

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Historiquement selon le système d’agrément règlementaire calculé pour chaque entreprise en fonction de ses performances de commercialisation passées (ceci représente au niveau macroéconomique du vignoble environ 80% du potentiel de production en 2022), l’équilibre collectif entre offre et créance considéré par l’interlocuteur ( 5). % cette année pour l’ensemble du bassin) et la capacité individuelle à trouver de nouveaux débouchés (réserve de 15% des montants théoriques pour l’ensemble de l’IGP). L’objectif principal est de réduire les stocks d’invendus qui pèsent sur le marché depuis la crise du covid et qui augmentent actuellement avec l’inflation et la récession.

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L’instrument qui a voté Intervins Sud-Est peut se résumer à une fusée à trois étages, dont chacun permet la capacité de commercialiser le volume de vin rosé IGP Méditerranée. Le premier niveau est sa base de lancement propre à chaque producteur (vigneron indépendant, cave coopérative, producteur commerce, etc.) : c’est le montant moyen mis sur le marché sur les trois dernières années. Ce calcul donne « la capacité volumique à produire qu’elle peut commercialiser. Ce volume se trouve : sans restriction » précise Jean-Claude Pellegrin. Le deuxième niveau est le réacteur collectif : la Quantité Individuelle de Production Commerciale Certifiée (VIP2C), une quantité de vin déterminée par accord interprofessionnel, de la production et du négoce, en fonction des stocks, des échappées de vendanges et des chais. Il s’agit d’un « pourcentage de développement pour nous permettre de maintenir des volumes correspondant à nos parts de marché. Il n’y a pas de restriction, il n’est pas question de bloquer le marché » s’est exprimé Jean-Claude Pellegrin, qui martèle l’idée de « développement collectif ».

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Au troisième étage se trouve le chercheur principal de la réserve interprofessionnelle, constituée de tous les volumes produits dans l’IGP Méditerranée. Un type de surplus propre à chaque producteur qui ne peut être libéré qu’avec l’approbation d’un contrat de vente ou de conditionnement. « Ce n’est pas un outil qui sera puni », assure Jean-Claude Pellegrin, dont le volume disponible assurera un lien entre deux millésimes. « Il ne ralentit pas et il ne punit pas » dit le président interprofessionnel. Les exploitants ont jusqu’au 31 décembre de l’année suivant la récolte pour débloquer l’agrément de leurs réserves : « si le montant de la réserve n’est pas utilisé, la réserve s’ouvre au déclassement en Vin Sans Indication Géographique (Vin de France) ou elle sera détruite. (avec vin). services) » précise Marine Gayrard, directrice d’Intervins Sud-Est. « Nous ne sommes pas résignés à la perte de parts de marché : si nous sommes capables de créer une demande supplémentaire, nous devons être capables d’y répondre » a exprimé Jean-Claude Pellegrin, qui demande à être mentionné « à travers la planète des gens qui produisent non vendu ».

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Avec une production annuelle d’environ 800 à 850 000 hectolitres de vin rosé IGP Méditerranée, la quantité directement commercialisable cette année avec le nouveau système était de 620 000 hl (avec un VIP2C de 5 %, soit 20 000 hl ). Comme 15 % des quantités produites par l’IGP total peuvent être représentées, la composition d’une réserve conséquente est encore incertaine, tout comme ce millésime 2022. « Cette année, nous ne sommes sûrs de rien. Il fait tellement chaud qu’on ne fera pas les 850 000 hl. On peut descendre à 600 000 hl », précise Thierry Icard, président de la Fédération Inter-Med (Organisme de protection et de gestion de l’IGP Méditerranée). Après avoir proposé d’abaisser la production 2022 compte tenu des difficultés commerciales actuelles, son conseil d’administration n’a pas suivi Thierry Icard : le plafond de production 2022 restera à 120 hl/ha. « Nous n’avons pas atteint un rendement moyen de 120 hl/ha ces 20 dernières années, tout au plus avons-nous atteint 93 hl/ha » explique Thierry Icard. Ajoutant que les demandes d’autorisations pour de nouvelles plantations en IGP Méditerranée seront réduites (de 160 hectares l’an dernier à 50 hectares cette année).