Auteur Jocelyne BargainPublié le 30/06/2020. à 17h06. Mis à jour le 30/06/2020. à 17h16.
Le conseil municipal de Saint-Martin-de-Ré s’est penché sur la question de l’éventuel débarquement des passagers du paquebot Ponant dans le port.
L’escale de l’Ile de Ré prévue par les croisières de luxe Ponant, propriété du groupe Pinault, a été invitée aux débats du Conseil Municipal de Saint-Martin-de Ré le 29 juin lors de diverses interrogations par l’intermédiaire du conseiller délégué à l’environnement…
L’escale de l’Ile de Ré prévue par les croisières de luxe Ponant, propriété du groupe Pinault, a été convoquée aux délibérations du Conseil Municipal de Saint-Martin-de Ré le 29 juin lors de diverses interrogations par l’intermédiaire du conseiller délégué à l’environnement, Luc Normand de la Tranchade.
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Sa demande faisait référence à une demande de position de principe du Conseil municipal sur ce qu’il appelle « l’affaire Ponant » et sur « la possibilité de débarquer des passagers de navires de croisière utilisant des canoës dans le port de Saint-Martin ».
Le maire Patrice Déchelette a initié une discussion sur les éléments familiers. « Bien sûr, le port de Saint-Martin est en eau profonde. Il est déjà assez encombré de plaisanciers l’été, trois navires de nos croisières maritimes professionnelles, plus des navires de croisière inter-îles et une navette deux fois par jour depuis La Rochelle, comment sommes-nous en concurrence avec le plus grand nombre de croisiéristes qui souhaiteraient passer quelques heures à Saint-Martin ?
« 180 personnes de plus ? »
Le Maire a rappelé que la Municipalité n’a plus le contrôle de la gestion du port et que le problème ne peut être lié qu’à l’accès touristique. Et pour relativiser : « 180 personnes de plus une fois par semaine en juillet et août sur le port de Saint-Martin ? La question qu’il a laissée sans réponse.
L’enjeu écologique
Puis ils ont discuté des conséquences, entre autres, de ce genre de pratique sur les fonds marins avec le bateau « Bougainville » naviguant dans le barrage. « En pleine mer, on est à 10 mètres de fond en pleine mer, je ne vois pas vraiment l’impact ; en basse mer, bien sûr, le banc de coquilles Saint-Jacques risque de partir », a souligné l’édile.
Patrice Déchelette a conclu en proposant une nouvelle réunion du conseil d’administration ou la mise en place d’une commission lorsque les informations de l’arrêt de cette semaine seront connues. Le croisiériste de luxe est devenu le « hit » des conversations qu’elles soient politiques, environnementales ou controversées sur les réseaux sociaux ces dernières semaines.