Une loi anti-pique en Espagne !

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26/10/2022 15:34 | MISE À JOUR LE 26/10/2022 À 15H41

Gerard Piqué

Le défenseur du FC Barcelone est au centre d’un conflit d’intérêts en raison de sa collaboration avec la fédération espagnole.

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Dans cette vidéo publiée par l’agence de presse officielle, le duo d’acteurs…

Gerard Piqué

Avec sa société Kosmos, il a empoché 24 millions d’euros pour la réforme de la Supercoupe d’Espagne.

Luis Rubiales

Le président de la Fédération espagnole (RFEF).

En Espagne, une nouvelle loi a été approuvée pour empêcher les athlètes actifs d’avoir des relations commerciales avec les dirigeants de leurs compétitions.

La loi du sport en Espagne a été modifiée, et c’est à cause de Gerard Piqué. L’un des amendements approuvés par la commission des sports du Congrès mardi a modifié l’article 47 de la loi sur le sport pour inclure ce que la presse espagnole a immédiatement appelé une clause « anti-Pique ». Il ne sera plus positif pour une fédération sportive d’établir un partenariat commercial avec un joueur susceptible de participer aux compétitions qu’elle organise.

Cette clause a été ajoutée suite à la polémique sur l’organisation de la Super Coupe d’Espagne en Arabie Saoudite. La réforme de cette compétition avait été commandée par la Fédération espagnole de football (RFEF) à la société Kosmos de Gerard Piqué. Pour un bon contrat de 24 millions d’euros.

👀 Amendement ‘anti-Pique’ à La Ley del Deporte

📝 Le texte comprend une clause qui évite le conflit d’intérêt entre les athlètes et les compétitions officielles

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✍️ @sanantheone https://t.co/C24dZPBvIc

– Diario SPORT (@sport) 26 octobre 2022

Il y avait de fortes suspicions de conflit d’intérêts (Pique a ensuite participé à la Super Coupe avec le Barça), mais la RFEF et le joueur ont défendu que c’était légal, car Luis Rubiales, le président de la Fédération, n’a pas payé non commission pour Piqué. C’est l’Arabie saoudite qui a proposé au défenseur barcelonais pas moins de quatre millions d’euros par édition pour servir d’intermédiaire.

Désormais, cela ne sera plus possible. « Pour l’organisation d’activités et de compétitions sportives officielles au niveau de l’État, aucune relation commerciale ne peut être établie avec un athlète actif susceptible d’y participer », précise la nouvelle loi.