Urgences et soins estivaux non programmés : déploiement…

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L’ARS Bretagne accompagne les territoires dans la mise en place de solutions pour assurer l’accès aux soins et garantir la qualité des soins pendant l’été. Les systèmes reposent sur des mesures gouvernementales élaborées à partir de la mission dirigée par le professeur Braun, qui vise à renforcer et à soutenir la circulation des professionnels de santé.

Orientation et prise en charge de la population : priorité au médecin traitant et appel du 15 avant de se déplacer aux urgences

Selon la DREES, 20 à 30 % de l’activité des services d’urgence est liée à une pathologie non urgente nécessitant une consultation simple en cabinet libéral ou une consultation de médecine générale nécessitant un plateau technique léger (radiologie simple et standard (ex. traumatologie non aiguë). ).

A cet égard, afin de ne pas surcharger les secours :

Parallèlement, rattachées à chaque service des urgences, les structures mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) assurent une réponse 24h/24 et 7j/7 aux urgences essentielles et/ou graves au plus près du patient, en lien avec les Sapeurs-Pompiers et Sauvons le Département . . Ils seront pleinement opérationnels tout l’été.

Les services de secours de la région peuvent également compter sur 5 hélicoptères de secours (3 appartenant au SAMU : Hélismur d’Ille-et-Vilaine, Finistère et Côtes d’Armor et 2 disponibles dans le cadre d’un partenariat avec la sécurité civile du Morbihan et du Finistère) .

Les transporteurs sanitaires privés seront pleinement mobilisés dans le cadre de la régulation assurée par le centre 15 avec des véhicules dédiés à l’assistance médicale d’urgence H24. Canolfan 15 en période estivale peut faire appel à un transporteur sanitaire privé pour accéder à un cabinet de médecine générale ou à un centre médical de garde si le besoin de soins ne vient pas des urgences.

Outre les transporteurs sanitaires privés, les Services Départementaux d’Incendie et de Secours seront également mis en place dans le cadre de la régulation prévue par le 15.

Parallèlement, l’ARS Bretagne travaille sur l’utilisation du service d’accès aux soins (SAS) qui vise à répondre aux besoins de soins urgents et non programmés de tout patient, lorsque son médecin traitant n’est pas disponible, pour prendre en charge un besoin qui ne le justifier. une visite aux urgences. Ce service d’accès aux soins (SAS) est déjà opérationnel en Ille-et-Vilaine et dans le Finistère. L’ARS Bretagne va généraliser le dispositif à l’ensemble de la région en l’utilisant dans les Côtes d’Armor et le Morbihan. Pour ces deux sections, la réglementation médicale a déjà été renforcée.

En Bretagne, les CHU de Brest et Rennes ainsi que les hôpitaux de Quimper et Saint-Brieuc expérimentent également le dispositif de réorientation des patients admis aux urgences vers une consultation de ville dans un délai compatible avec leur état de santé. Ainsi, le patient arrivant aux urgences de l’hôpital peut être redirigé et orienté vers un praticien de ville, EHPAD ou EHPAD.

Un dispositif est également opérationnel dans les quatre départements bretons pour faire face aux urgences dentaires les dimanches et jours fériés. Organisé par les conseils de l’ordre des chirurgiens-dentistes, il permet aux chirurgiens-dentistes répartis dans 15 centres de réguler les appels, en prodiguant des conseils ou en orientant le patient vers un cabinet dentaire de garde.

D’autres mesures complètent ces dispositifs, parmi lesquelles notamment la simplification et l’amélioration de la rémunération des médecins libéraux participant au règlement (100 euros/h) mais aussi faciliter ceux qui les remplacent pour permettre à un médecin ou à un infirmier diplômé d’exercer en même temps temps. remplaçant.

Augmenter le nombre de professionnels de santé disponibles

► Mobiliser cet été les médecins libéraux pour augmenter l’offre de soins non programmés est essentiel pour libérer les hôpitaux des soins non urgents. Les médecins généralistes sont incités à prendre en charge les patients référés par le centre 15 en autorisant une majoration de 15 euros par consultation (dans un cadre de plafond hebdomadaire).

Dans ce cadre, les centres médicaux de garde pourront étendre leurs horaires, notamment le samedi matin, et les centres de soins non programmés prenant en charge la traumatologie mineure pourront également assurer des consultations de médecine générale :

► Dans les hôpitaux, l’enjeu est aussi d’avoir le plus de professionnels de santé possible. Chaque territoire a formalisé un plan territorial de continuité d’activité pour coordonner et préserver, autant que faire se peut, l’offre hospitalière durant cet été. Selon les données fournies par les organismes de santé de la région, 13 % des lits seront fermés en moyenne cet été, ce qui s’explique notamment par la prise de congés des soignants particulièrement touchés par la crise sanitaire.

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Un certain nombre de mesures nationales sont en cours pour augmenter le temps médical et infirmier à l’hôpital :

Afin d’augmenter la proportion de professionnels mobilisables dans les organismes de santé ainsi que dans les structures médico-sociales, l’ARS Bretagne travaille en étroite collaboration avec Pôle Emploi pour multiplier les contacts entre demandeurs d’emploi et organismes sanitaires et médico-sociaux. .

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Autres dispositifs mobilisés

► 50 officines expérimentent la prise en charge des « petits maux »

La Bretagne expérimente à l’échelle nationale la prise en charge des « petits maux » par les pharmaciens. Depuis l’automne 2021, 50 pharmacies bretonnes ont pris en charge directement, en collaboration avec des médecins généralistes, 13 symptômes cliniques fréquemment rencontrés, appelés « situations de triage » (rhinite, douleur pharyngée, lombalgie, diarrhée, vulvovaginite, céphalée, constipation, conjonctivite, tic morsure, plaie simple, brûlure au 1er degré, dyspepsie fonctionnelle).

►Les infirmières libérales peuvent aussi être mobilisées

Face aux difficultés rencontrées par les médecins régulateurs des 15 centres dans certaines situations pour évaluer de manière fiable l’état de santé d’une personne (surtout s’il s’agit d’une personne âgée), des infirmières libérales volontaires sont mobilisées pour assurer une réponse aux soins non programmés en centre. le centre de demande de régulation médicale 15 est utilisé dans la région.

A l’instar des visites à domicile par des infirmiers instaurées pendant la période de contrôle du COVID, l’organisation d’un bilan initial réalisé par des infirmiers à domicile, ainsi qu’en EHPAD sans la présence d’un infirmier, déclenchant une téléconsultation avec un médecin si nécessaire, permettra Autoriser. traiter les personnes plus rapidement et ainsi éviter de provoquer le transport inutile d’un patient aux urgences lorsque son état de santé ne le justifie pas.

►Le recours à la télémédecine

Parallèlement, le recours à la télémédecine est recommandé car il facilite l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire, y compris dans les zones où il y a peu de professionnels de santé. Sa croissance a été facilitée pendant la crise du covid-19 en Bretagne (passant de 10 000 à 300 000 téléconsultations par an dans la région), permettant d’attirer l’attention sur la faisabilité et la pertinence de ces consultations, notamment par la prise en charge sur le 100 % des soins de santé Assurance. Cette couverture à 100 % doit être prolongée jusqu’au 30 septembre pour favoriser la téléconsultation, notamment pour les estivants des autres régions.

Relocalisation des médecins retraités

Beaucoup de médecins nouvellement retraités en Bretagne se disent prêts à exercer à temps partiel, à condition que les conditions soient simples, souples et contraignantes. Aussi pour augmenter le nombre de soignants cet été, les médecins retraités pourront exercer sans subordination CARMF ou URSSAF.

L’ARS Bretagne invite tous les médecins retraités qui souhaitent se mobiliser en renfort à contacter les structures de soins de leur choix ou à contacter directement les délégations départementales de l’Agence.

Permettre aux territoires d’adapter le fonctionnement des urgences

Au vu des tensions sur les ressources humaines, les territoires peuvent réorganiser le fonctionnement des services de secours. Cela peut inclure l’orientation préalable des patients avant même d’entrer dans la salle d’urgence, y compris l’orientation vers une solution de soins alternatifs. Cela peut également passer par l’aménagement des horaires d’ouverture, permettant de concentrer les ressources dans des lieux bien identifiés dont le fonctionnement 24h/24 est totalement sécurisé.

Dans une précédente concertation avec l’ARS Bretagne au regard du contexte local de l’organisation et du territoire, certaines structures de la région adaptent donc leurs modalités d’admission aux urgences en instaurant une réglementation stricte le soir et la nuit d’ici le 15. Depuis peu, ce fut le cas au centre hospitalier de Redon, mais aussi au centre hospitalier privé Saint-Grégoire. Le centre hospitalier de Vitré a adopté ce fonctionnement depuis décembre 2020. Le centre hospitalier de Fougères l’a utilisé ponctuellement. D’autres réglementations de ce type pourraient intervenir cet été pour optimiser les ressources, notamment dans la métropole de Rennes et sur le territoire de Haute-Bretagne en accord avec l’ARS Bretagne.

Tout au long de cette période estivale, l’ARS Bretagne renforce la veille et la gestion des tensions : elle anime des réunions territoriales régulières associant les organismes de santé, les représentants des structures de médecine et médico-sociales de la ville et la HAD. Comme les années précédentes, un suivi hebdomadaire du niveau d’activité et de la continuité des secours est effectué.