Vers une transformation de la structure : Iles Vanille : la Région veut « un meilleur contrôle de l’association »

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Après des mois et des mois de Covid-19, qu’adviendra-t-il des îles Vanille ? Portée par la Région Réunion sous le mandat de Didier Robert, l’association a pour objectif d’établir une stratégie touristique dans la zone Océan Indien. Une activité franchement ralentie par la crise sanitaire. En attendant la nouvelle saison des croisières qui devrait démarrer en octobre, c’est l’occasion de remplir les statuts et de transformer en profondeur la structure selon le Conseil régional, qui souhaite « mieux contrôler » cette association. (Illustration rb/www.ipreunion.com)

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L’association des îles Vanille regroupe six îles, dont les Maldives sont exclues depuis le 1er août 2016. La Réunion, Maurice, les Seychelles, Madagascar, les Comores et Mayotte sont donc regroupées.

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Au cœur du projet : le développement du tourisme entre les territoires de l’océan Indien et avec lui l’institution de croisières qui relient les différentes îles. Mais depuis le début de l’année 2020, tout a été chamboulé à cause de la crise sanitaire. « En 2021, aucun bateau n’est passé par La Réunion » explique Pascal Viroleau, fondateur d’Isule Vaniglia. « Seuls deux sont passés par Maurice, et moins de 10 aux Seychelles. » Ce n’est donc une surprise pour personne : l’année dernière n’a pas permis de se remettre de l’année 2020 catastrophique, battue par trois mois de confinement et de fermeture des frontières.

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Pour autant, l’association n’a pas été abandonnée par ses partenaires. « Nous sommes toujours en contact avec la dizaine d’entreprises avec lesquelles nous travaillons » assure Pascale Viroleau. Et ils sont tous là pour la saison prochaine, selon lui.

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– Restructuration nécessaire –

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Il faut cependant reconnaître que l’activité n’a pas fleuri au sein de l’association ces dernières années, ce que Wilfrid Bertile, conseiller régional et actuel président de l’association, reconnaît. « Les actions et manifestations ont été réduites à cause du Covid. Certains se plaindront que cette association n’a pas une activité ‘débordante’ bien sûr, mais nous voulons la refonder pour un fonctionnement plus satisfaisant et une restructuration de l’offre touristique » il affirme.

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Bref : l’association a sa place dans le paysage économique et touristique de La Réunion, mais il y a du travail à faire, même si Wilfrid Bertile refuse de parler de « politiques » au sens strict. « Nous allons revoir le contenu, nous mettre d’accord avec les partenaires de la zone. » Selon lui, cela nécessite un appel à plus de collaboration avec l’Association des États du pourtour de l’océan Indien, IORA. « Nous allons développer le centre de documentation sur le tourisme dans l’océan Indien, et les îles Vanille sont positionnées pour recevoir cette documentation » indique le conseil régional et président de l’association.

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Lorsqu’elle était dans l’opposition, l’actuelle majorité régionale n’hésitait pas à pointer le manque de résultats ou de retombées économiques de la structure. « Mais les fondamentaux ne sont pas mauvais », reconnaît Wilfrid Bertile. Le mandat actuel cherche une « meilleure utilité » pour « renseigner de plus en plus les professionnels du tourisme » notamment et pas seulement « pour être présent sur les différents salons ».

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Parmi les projets, il favorise l’accès aux territoires à La Réunion, pour les Comores par exemple en matière de visas, comme dans le cas des Indiens ou des Chinois. Autre souhait, formel cette fois : réviser les statuts pour éviter un changement de président chaque année et aller vers plus de stabilité, et que « La Réunion ait un meilleur contrôle de cette association » ajoute le conseil régional.

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– D’autres projets à conserver –

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