l’essentiel
A l’occasion de l’arrivée de l’équipe de présentation de l’Armée de l’Air à Cahors, notre journaliste a embarqué dans l’un des avions qui larguent les parachutistes à 3 000 mètres d’altitude. Sensations garanties.
Parachute sur le dos, caméra au poing et consignes en tête, je me dirige avec 8 parachutistes vers l’aire de décollage de l’aérodrome de Cahors. « Notre taxi vient d’arriver ! » s’écria l’un de nous. Le pilote ouvre la porte de l’avion et nous embarquons. Trois minutes plus tard, nous sommes déjà en l’air. Lorsque nous commençons à prendre de l’altitude, les parachutistes se donnent les derniers conseils « Écartez les bras », « Ne pliez pas trop les jambes », « Maîtrisez bien votre trajectoire ».
Ensuite, le pilote indique qu’il est temps de sauter. La porte s’ouvre, les rafales de vent m’aspirent et me font presque perdre l’équilibre. En moins de 30 secondes, ils sautaient tous. Assis à côté du pilote, j’ai regardé la scène avec enthousiasme, puis la porte s’est refermée. « Attention, on descend bientôt. Soudain, l’avion descend verticalement comme des montagnes russes, ce qui me fait bâillonner. Dès que j’ai atterri, le pilote est parti avec un autre groupe, pendant que j’observais les parachutistes que je venais de laisser atterrir au sol.
De retour sur terre ferme, ils m’expliquent les raisons qui les ont poussés à pratiquer cette discipline « J’ai commencé il y a 2 ans et depuis je n’ai pas arrêté. Chaque saut est super addictif, on reçoit une dose d’adrénaline et en même temps ça nous donne la tranquillité d’esprit », explique Florence, 44 ans. Je me filme depuis un moniteur puis je me corrige, c’est comme ça que je progresse », souligne un pratiquant.